Bulletin Numéro 204 – Julliet 2014

En mars de cette année, le Groupe Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat (GIEC), un organisme scientifique chargé d’évaluer le changement climatique, a publié son 5e rapport d’évaluation, centré sur « les impacts, l’adaptation et la vulnérabilité » et dont un chapitre entier est consacré à la sécurité alimentaire et aux systèmes de production (1).

(*) Nous appelons « territoires marins côtiers » les régions qui possèdent des mangroves et leurs zones d’influence, les prairies d’herbes marines et les marais salants. Dans ces territoires et dans leurs environs vivent des communautés qui dépendent des mangroves et d’autres écosystèmes marins côtiers pour leur survie. 1 - Qu’est-ce qu’un projet de « CarboneBleu » ou « REDD Bleu » ?

Dans le cadre de la Campagne de mobilisation pour arrêter les crimes et l’impunité des entreprises, les mouvements sociaux exigent que les victimes des violations des droits de l’homme et des crimes écologiques commis par les transnationales aient accès à la justice. Voir la déclaration en espagnol : www.stopcorporateimpunity.org/?p=5966&lang=es, et en anglais : www.stopcorporateimpunity.org/?p=5964.

Les peuples et les communautés de la mangrove ont des liens étroits avec cet écosystème, avec la pêche et avec la mer. Les mangroves et les mers sont des éléments naturels absolument liés entre eux, comme l’est la vie des peuples côtiers marins. Pour cette raison, ce 26 juillet notre devise pour célébrée la Journée internationale pour la défense de l’écosystème de la mangrove est : Pour la mangrove et pour la mer, les peuples en lutte résistent contre leur marchandisation et leur destruction.

Dans le monde entier, nous rejetons avec énergie les « fausses solutions » au réchauffement planétaire. Les négociations climatiques sont devenues un grand marché, où des outils et des mécanismes sont créés pour blanchir l’image des pays les plus pollueurs et de leurs entreprises, comme les « Mécanismes de développement propre » ou les REDD (Réduction des émissions dues au déboisement et à la dégradation). Ces outils permettent au système capitaliste de continuer à consommer les ressources naturelles, les biens qui appartiennent à toute l’humanité.

Le 27 juin, l’Assemblée du conseil des droits de l’hommes de l’ONU a voté une résolution qui autorise à continuer le processus de rédaction d’une déclaration internationale sur les droits des paysans et autres travailleurs du milieu rural. Ce projet de déclaration provient du mouvement paysan  international La VíaCampesina, et il est le fruit de dix années de travail de ce mouvement qui regroupe plus de 164 organisations paysannes de 73 pays.

O REDD é uma das mais polêmicas questões no debate sobre a mudança climática.  O conceito básico é simples: governos, empresas ou donos de florestas no Sul deveriam ser recompensados por manter suas florestas em vez de cortá-las. Como sempre, o diabo mora no detalhe. O REDD-Monitor, uma pagina na internet em inglês,  examina alguns desses detalhes. http://www.redd-monitor.org/

Par OtrosMundos Chiapas. Ce qu’on appelle « économie verte » est un nouveau domaine d’affaires ; si elle est « verte »ce n’est pas parce qu’elle est bonne pour l’environnement mais parce que sa marchandise est la nature. Nous traversons une période du capitalisme où l’eau, la terre, la biodiversité, l’air, le sous-sol, les éléments de la nature et de la vie, et même le paysage, sont transformés en marchandises. Voir le rapport en espagnol : http://otrosmundoschiapas.org/materiales/docs/pdf/folletos/serie_dictadura_capital/manual_economia_verde.pdf.

Par SERVINDI. Tandis que les gouvernements du monde participent à des débats sur les conséquences catastrophiques du réchauffement planétaire, une structure mercantile de portée mondiale menace d’établir une nouvelle forme de subjugation en Asie et en Afrique, en s’appropriant un des principaux éléments de la vie sur la Terre : les forêts. L’acteur principal de cette menace s’appelle REDD ; il bénéficie du patronage de l’ONU et il est présenté comme une des solutions au problème du changement climatique. Voir l’article en espagnol :http://servindi.org/actualidad/109107.

Par le FPP. Tout en traitant en particulier du financement allemand de la protection des forêts du Cameroun, ce rapport porte aussi sur une question plus générale : comment les politiques forestières camerounaises sont façonnées par le processus REDD. Le rapport examine l’impact sur les communautés locales de ces politiques pour la protection des forêts, en étudiant le cas des communautés dont les terres ont été absorbées par le Parc national de Takamanda.

Par le Mouvement mondial pour les forêts tropicales. Cette brochure du WRM, publiée il y a plus d’un an, est maintenant republiée avec une nouvelle introduction qui explique en un langage accessible ce que représente le système REDD. http://wrm.org.uy/fr/livres-et-rapports/10-alertes-sur-redd-a-lintention-des-communautes/