Cameroun

Les autres informations 30 novembre 2006
Au Cameroun, comme dans d’autres pays africains producteurs tels que la Côte d’Ivoire ou la Ghana, la production d’huile de palme se répartit entre 3 secteurs : un secteur agro-industriel, des plantations villageoises au service des agro-industries, et un secteur artisanal traditionnel. Même si elle doit faire face à la domination indonésienne et malaise du marché, le secteur agro-industriel du palmier à huile au Cameroun a plusieurs atouts en main.
Articles de bulletin 7 March 2006
L’exploitation forestière industrielle est l’une des principales causes directes de la perte de la diversité biologique des forêts. Nombre d’organisations et de gouvernements se sont centrés sur l’exploitation illégale, mais peu d’entre eux ont étudié l’exploitation légale destructrice (voir le bulletin nº 98 du WRM). À cet égard, un rapport récemment paru “Legal Forest Destruction. The Wide Gap Between Legality and Sustainability” (La destruction légale des forêts.
Articles de bulletin 8 février 2006
Un nouveau rapport publié en janvier 2006 par Friends of the Earth International, Campagna per la Riforma della Banca Mondiale, le réseau CEE Bankwatch et World Economy, Ecology & Development met en lumière le rôle joué par la Banque européenne d’investissement dans le financement de dénommés « projets de développement » dans le Sud, l’Afrique comprise. Or, à qui s’adresse ce développement ? Le rapport, intitulé “The European Investment Bank In The South. In Whose Interest?”, explore les réponses possibles.
Articles de bulletin 8 janvier 2006
Au cours des deux dernières décennies, le Cameroun a entrepris une forte réorganisation de son secteur forestier. La réforme politique mise en place avec le soutien de la Banque mondiale a abouti au nouveau Code forestier de 1994, qui instaure des modifications des taxes forestières et des réglementations concernant l’octroi de concessions, dont l’exigence de plans de gestion, et de nouvelles dispositions sur la foresterie communautaire.
Articles de bulletin 12 octobre 2005
Les gens de l’extérieur peuvent considérer que les Bagyeli sont très pauvres. Ils n’ont pratiquement pas de possessions matérielles, ils ont peu ou pas d’argent et, souvent, ils n’ont pas de foyer permanent. Cependant, pour les membres de ces peuples l’un des indicateurs de richesse les plus importants est leur possibilité d’accéder à la forêt et à ses ressources, et leur degré de participation à la prise de décisions concernant leurs moyens de subsistance.
Articles de bulletin 14 juillet 2005
La destruction rapide des forêts du Cameroun qui se produit depuis les années 1980 n’a pas manqué d’attirer l’attention : de nombreux témoignages, analyses et recommandations ont été rédigés, et beaucoup d’interventions ont été lancées simultanément pour enrayer le déboisement. On estime que près de 2 millions d’hectares de forêt ont été abattus au Cameroun entre 1980 et 1995.
Articles de bulletin 26 janvier 2005
Les communautés locales perçoivent en général la gestion des forêts comme une affaire publique. Pourtant, à l'intérieur du foyer les questions publiques et l'investissement reviennent à l'homme, tandis que les femmes sont responsables des affaires domestiques et ‘privées'. Du fait de leur rôle décisif dans la sécurité alimentaire du foyer, les femmes sont les plus affectées par les bouleversements dans la disponibilité des ressources.
Articles de bulletin 26 décembre 2004
On dirait que la voie du marché mondial est pavée de bonnes intentions... et de déclarations vides de sens, faudrait-il ajouter.
Articles de bulletin 27 octobre 2004
Les Baka sont entre 30 000 et 40 000, et ils habitent les régions Sud et Sud-est du Cameroun. Ils sont associés aux Bagando Bakwele, aux Knonbemebe, aux Vonvo, aux Zime, aux Dabjui et à d’autres agriculteurs. La plupart des Baka vivent encore de la chasse et de la cueillette et, bien que certains d’entre eux fassent aussi des cultures annuelles, souvent sur les terres de propriétaires bantous, ils dépendent principalement de la forêt. Beaucoup de communautés locales les reconnaissent comme « les gens de la forêt », car c’est là que leurs ancêtres les ont trouvés à leur arrivée.
Articles de bulletin 27 septembre 2004
Le projet de construire un barrage hydroélectrique sur le fleuve Lom, quelques kilomètres en aval de sa confluence avec le Pangar, qui avait été présenté il y a treize ans et suspendu en 1999, a été repris en octobre de l’année dernière. Le gouvernement du Cameroun a décidé de poursuivre le projet hydroélectrique de Lom-Pangar, qui inclut un barrage de 50 mètres de haut, une retenue de 610 km2 et une usine hydroélectrique produisant environ 50 MW. Le premier pas dans ce processus consiste à mener une nouvelle évaluation d’impact environnemental.
Articles de bulletin 12 février 2004
Le Centre pour la recherche forestière internationale (CIFOR) a mis en oeuvre, pendant plus de cinq ans, un programme intitulé Cogestion adaptative des forêts (CAF). Au moment de la plus grande diffusion du programme, nous avons travaillé dans 11 pays (Népal, Indonésie, Philippines, Kirghizstan, Malawi, Cameroun, Zimbabwe, Ghana, Madagascar, Bolivie et Brésil) ; à l’heure actuelle, les activités continuent dans huit pays. L’un des éléments saillants a été notre succès à impliquer les femmes, et d’autres groupes marginalisés, dans notre travail avec les communautés.
Articles de bulletin 13 décembre 2003
Avec une population généralement estimée à environ 100 000 personnes au Cameroun, les ‘pygmées’ sont le peuple des forêts le mieux connu et le plus vulnérable de l’Afrique. Leur mode de vie est étroitement lié à la forêt, où ils trouvent leur nourriture (viande, fruits, miel, racines, etc.) et les produits médicinaux traditionnels dont ils sont des experts reconnus. La forêt est leur habitat naturel, où la plupart d’entre eux habitent en nomades.