Exploitations minières intensives
Alimentée par une demande en croissance constante et les cycles d’expansion-récession des marchés mondiaux des produits de base, l’exploitation minière à grande échelle détruit les forêts et pollue le sol, l’air et l’eau. Les conflits violents, l’exploitation sexuelle, la criminalisation et le déplacement des communautés vivant dans des forêts détruites pour l’exploitation minière sont autant d’exemples des impacts sociaux intrinsèquement liés à l’industrie minière.
Brésil : Le barrage de résidus de la minière d’aluminium Hydro Alunorte est-il un désastre annoncé ?
La croissance de l’extraction de minerais et de la production minéro-métallurgique, combinée à la multiplication consécutive des bassins de rejets toxiques, s’est produite dans les mêmes proportions que les vidages et les ruptures de barrages de résidus.
L’argent collecté par le gouvernement indien auprès des entreprises qui détruisent les forêts, telles que les sociétés minières est utilisé pour harceler, persécuter et expulser des personnes vivant dans les soi-disant zones protégées.
Les gouvernements et les sociétés transnationales soutenus par des institutions financières multilatérales, ainsi que les pays insulaires du Pacifique, s’empressent de se partager l’océan sous le prétexte d’une « économie bleue » et d’une « croissance bleue » durables.
L’Union européenne vise la croissance à tout prix. Les technologies « vertes » ont besoin d’une quantité de métaux et de minéraux toujours plus grandes.
Être « choqué » est une réaction courante quand une crise survient. Cependant, ce terme fournit également un écran de fumée aux gouvernements, aux institutions financières et aux entreprises, derrière lequel ils peuvent cacher leur propre rôle et leur responsabilité dans les crises qui affectent les forêts.
(Disponible uniquement en anglais). An inteview with Winnie Overbeek, the International Coodinator of the WRM, about the causes and the impacts of the deforestation in the Amazon.
Il est essentiel que toute la société sache clairement qu’il ne s’agit pas d’un phénomène isolé. En réalité, c’est le résultat d’une série d’actions agro-industrielles et minières.
On ne peut concevoir l’extraction sans inclure un vaste réseau d’infrastructures complémentaires et, par conséquent, sans une déforestation et destruction encore plus importante.
La construction de routes, de lignes de chemin de fer et d’autres infrastructures reliant les centres de production et d’extraction de ressources aux principales zones de consommation est liée à des formes de planification élitistes profondément antidémocratiques.