Luttes contre les monocultures d’arbres
La recherche de profit par les entreprises se traduit par des accaparements de terres qui visent à mettre en place des monocultures industrielles d’arbres. Là où les plantations industrielles s’installent durablement, elles entraînent des incursions violentes dans les terres et les vies des communautés, la destruction de leurs forêts et la pollution de leurs sources d’eau. Lorsque les communautés résistent, les entreprises ont tendance à réagir de manière agressive. Malgré cette violence extrême, dans le monde entier, les communautés résistent, s’organisent et unissent leurs forces pour défendre leurs territoires. Chaque 21 septembre, la Journée internationale de lutte contre la monoculture d’arbres est célébrée.
Plantations de monocultures d´eucalyptus et d´hévéas promeuvent la faim dans les communautés rurales
Sous prétexte de “reboisement » et à la promotion de la monoculture d´arbres en tant que solution pour la crise climatique, les familles atteintes au Mozambique, Tanzanie et Brésil ont encore une fois dénoncé les graves impacts dans leur vie et dans l´environnement.
Disponible uniquement en anglais et portugais.
Nous partageons cette chanson, composée par les organisations Justicia Ambiental, Missão Tabita et AJOCME, du Mozambique.
A la veille de la Journée internationale de Lutte contre les plantations d´arbres en monoculture, a été publiée une lettre ouverte.
Signez cette lettre pour alerter les citoyens des pays du Nord! Empêchez les agences de développement de promouvoir l'expansion des plantations d'arbres à grande échelle qui détruisent des territoires. La lettre est ouverte à la signature jusqu'au 19 septembre.
Organisations, réseaux et mouvements célèbrent la résistance etfont entendreleurs voix afin d’exiger que soit arrêtéel’expansion des plantations industrielles d’arbres.
Missão Tabita et le WRM ont reçu des lettres de la société de plantations Portucel et de l’organisation ORAM en réponse à un article publié dans le bulletin du WRM, en alléguant que cet article contenait des faussetés. Cependant, ni Portucel ni l’ORAM ont pu démontrer que les informations publiées sont fausses.
La société Portucel considère que ses milliers d’hectares de plantations au Mozambique sont « durables » malgré les graves problèmes et conflits avec et entre les populations locales.