Cameroun

Les autres informations 24 March 2007
En décembre passé, quatre personnes (un Camerounais, un couple de Suisses et un Uruguayen) empruntaient le chemin public qui traverse les plantations de palmiers à huile de Socapalm (Société Camerounaise des Palmeraies) dans la région de Kribi. Arrivés vers la barrière de contrôle installée par l’entreprise – que nous avions déjà traversée auparavant dans la même journée –, un garde de sécurité privé nous a retenus et a exigé nos pièces d’identité.
Articles de bulletin 24 March 2007
Le Sud du Cameroun est rouge et vert. Vert comme la forêt du bassin du Congo, qui respire et pulse, offrant à ses habitants les ressources biotiques nécessaires à leur subsistance ; rouge comme les routes de poussière par lesquelles filent les camions qui transportent le corps des géants de la forêt pour être transformés en meubles, parquets, portes, etc. Les veines ouvertes du Cameroun laissent s’éprendre sa substance vitale jusque dans le port de Douala où le vampire du Nord vient s’abreuver…
Les autres informations 26 février 2007
Selon la définition de la FAO, les plantations d’hévéas sont des “forêts”. Nous nous sommes récemment rendus dans l’une de ces “forêts”, vers Kribi, au Cameroun, et nous y avons rencontré des travailleur-e-s et des villageoi-e-s riverain-e-s. A la différence des “experts” de la FAO, personne, absolument personne, ne nous a dit percevoir ces plantations comme des forêts.
Les autres informations 30 novembre 2006
Au Cameroun, comme dans d’autres pays africains producteurs tels que la Côte d’Ivoire ou la Ghana, la production d’huile de palme se répartit entre 3 secteurs : un secteur agro-industriel, des plantations villageoises au service des agro-industries, et un secteur artisanal traditionnel. Même si elle doit faire face à la domination indonésienne et malaise du marché, le secteur agro-industriel du palmier à huile au Cameroun a plusieurs atouts en main.
Articles de bulletin 7 March 2006
L’exploitation forestière industrielle est l’une des principales causes directes de la perte de la diversité biologique des forêts. Nombre d’organisations et de gouvernements se sont centrés sur l’exploitation illégale, mais peu d’entre eux ont étudié l’exploitation légale destructrice (voir le bulletin nº 98 du WRM). À cet égard, un rapport récemment paru “Legal Forest Destruction. The Wide Gap Between Legality and Sustainability” (La destruction légale des forêts.
Articles de bulletin 8 février 2006
Un nouveau rapport publié en janvier 2006 par Friends of the Earth International, Campagna per la Riforma della Banca Mondiale, le réseau CEE Bankwatch et World Economy, Ecology & Development met en lumière le rôle joué par la Banque européenne d’investissement dans le financement de dénommés « projets de développement » dans le Sud, l’Afrique comprise. Or, à qui s’adresse ce développement ? Le rapport, intitulé “The European Investment Bank In The South. In Whose Interest?”, explore les réponses possibles.
Articles de bulletin 8 janvier 2006
Au cours des deux dernières décennies, le Cameroun a entrepris une forte réorganisation de son secteur forestier. La réforme politique mise en place avec le soutien de la Banque mondiale a abouti au nouveau Code forestier de 1994, qui instaure des modifications des taxes forestières et des réglementations concernant l’octroi de concessions, dont l’exigence de plans de gestion, et de nouvelles dispositions sur la foresterie communautaire.
Articles de bulletin 12 octobre 2005
Les gens de l’extérieur peuvent considérer que les Bagyeli sont très pauvres. Ils n’ont pratiquement pas de possessions matérielles, ils ont peu ou pas d’argent et, souvent, ils n’ont pas de foyer permanent. Cependant, pour les membres de ces peuples l’un des indicateurs de richesse les plus importants est leur possibilité d’accéder à la forêt et à ses ressources, et leur degré de participation à la prise de décisions concernant leurs moyens de subsistance.
Articles de bulletin 14 juillet 2005
La destruction rapide des forêts du Cameroun qui se produit depuis les années 1980 n’a pas manqué d’attirer l’attention : de nombreux témoignages, analyses et recommandations ont été rédigés, et beaucoup d’interventions ont été lancées simultanément pour enrayer le déboisement. On estime que près de 2 millions d’hectares de forêt ont été abattus au Cameroun entre 1980 et 1995.
Articles de bulletin 26 janvier 2005
Les communautés locales perçoivent en général la gestion des forêts comme une affaire publique. Pourtant, à l'intérieur du foyer les questions publiques et l'investissement reviennent à l'homme, tandis que les femmes sont responsables des affaires domestiques et ‘privées'. Du fait de leur rôle décisif dans la sécurité alimentaire du foyer, les femmes sont les plus affectées par les bouleversements dans la disponibilité des ressources.
Articles de bulletin 26 décembre 2004
On dirait que la voie du marché mondial est pavée de bonnes intentions... et de déclarations vides de sens, faudrait-il ajouter.
Articles de bulletin 27 octobre 2004
Les Baka sont entre 30 000 et 40 000, et ils habitent les régions Sud et Sud-est du Cameroun. Ils sont associés aux Bagando Bakwele, aux Knonbemebe, aux Vonvo, aux Zime, aux Dabjui et à d’autres agriculteurs. La plupart des Baka vivent encore de la chasse et de la cueillette et, bien que certains d’entre eux fassent aussi des cultures annuelles, souvent sur les terres de propriétaires bantous, ils dépendent principalement de la forêt. Beaucoup de communautés locales les reconnaissent comme « les gens de la forêt », car c’est là que leurs ancêtres les ont trouvés à leur arrivée.