Paraguay

Au cours des deux dernières années, les initiatives de plantation d’arbres destinées aux marchés du carbone ont doublé. Mais qu’il s’agisse de grandes monocultures ou de projets trompeurs et séduisants avec des communautés , les plantations d’arbres destinées à compenser les émissions de carbone ne sont ni une solution au chaos climatique ni un bénéfice pour les communautés rurales du Sud global.

L'idée fausse selon laquelle les plantations industrielles sont une solution à la crise climatique est une opportunité en or pour des fonds d'investissement comme Arbaro, qui accèdent aux rares financements climatiques disponibles pour développer des monocultures destructrices.

Disponible uniquement en anglais et espagnol.

Les indiens Ayoreo protestent contre l'inaction du gouvernement face à la déforestation illégale. © GAT Le Paraguay vient d'accueillir une réunion pour le moins inhabituelle. Des experts venus de Bolivie, du Brésil, d'Équateur, de Colombie et du Pérou se sont réunis le 28 juillet dernier pour discuter de la situation critique que représente l'observation de plus en plus fréquente de membres de populations autochtones isolées et des conséquences de ces contacts.

L’esprit est venu sous les traits du corbeau, m’a emmené là-haut et dit : « Regarde Eami* ce soir. Beaucoup de feux sont allumés. Ce sont les foyers de ton peuple Ayoreo qui éclairent tout ». Nous avons continué à voler et les lumières se sont éteintes, Les unes après les autres. « C’est l’avenir de ton peuple. Les bois s’obscurcissent parce que les Ayoreo n’y vivent déjà plus. Tout devient obscurité » C’est ce que chantait mon grand-père quand j’étais enfant.

The International Work Group for Indigenous Affairs (IWGIA) has issued a report on the indigenous Ayoreo people in Paraguay and the injustices they have been experiencing due to the expansion of ranching, illegal sale of land and extractive industries (1). More than a report, it is an urgent wakeup call that Director of Iniciativa Amotocodie Benno Glauser introduces as follows: Non-indigenous society began to invade the vast territory of the Ayoreo only 50 years ago, with the goal of taking possession of the land.

Un caso muy claro para ilustrar que la conservación de bosques es un tema de derechos humanos, es el de la situación de los indígenas Ayoreo que habitan en el Chaco paraguayo. También es uno de los casos más claros de que la protección de los bosques debe dejarse en manos de quienes están más interesados en su conservación: los pueblos indígenas que de ellos dependen.

Unión de Nativos Ayoreo de Paraguay, Iniciativa Amotocodie, Informe IWGIA 4 - 2009 Esta publicación tiene como objetivo desmarcar el territorio Ayoreo cruzando dos vías editoriales: por un lado, la de los datos objetivos, las mediaciones y los diagnósticos de especialistas occidentales; por otro, las voces de los indígenas que reclaman el derecho a la cultura y la propiedad de la tierra y reivindican la autodeterminación política, corolario y fundamento de aquellos derechos esenciales.

En Paraguay, la Federación Paraguaya de Madereros (FEPAMA) habla de “colaborar con el proyecto de la Reforma Agraria impulsada por el Gobierno, a través de una propuesta de desarrollo rural integral y generación de riquezas mediante la forestación utilizando las tierras ociosas.”(1)  La FEPAMA aduce que “con este trabajo se podrá brindar un especial apoyo a los pequeños y medianos propietarios rurales, de forma que puedan contribuir a organizar la promoción de plantaciones forestales ...

El pueblo indígena Ayoreo es una de las aproximadamente 100 tribus no contactadas del mundo y el único pueblo no contactado en Sudamérica fuera de la Amazonía. Los Totobiegosode (“gentes del lugar de los cerdos salvajes”) son el grupo más aislado de los Ayoreo y viven en el Chaco, una vasta extensión de bosque denso y enmarañado que se extiende desde Paraguay a Bolivia y Argentina.