Luttes contre les monocultures d’arbres
La recherche de profit par les entreprises se traduit par des accaparements de terres qui visent à mettre en place des monocultures industrielles d’arbres. Là où les plantations industrielles s’installent durablement, elles entraînent des incursions violentes dans les terres et les vies des communautés, la destruction de leurs forêts et la pollution de leurs sources d’eau. Lorsque les communautés résistent, les entreprises ont tendance à réagir de manière agressive. Malgré cette violence extrême, dans le monde entier, les communautés résistent, s’organisent et unissent leurs forces pour défendre leurs territoires. Chaque 21 septembre, la Journée internationale de lutte contre la monoculture d’arbres est célébrée.
Polices et militaires tirent à balles réelles sur des ouvriers de la Société FERONIA/PHC en grève à la plantation de Boteka.
Cette entretien a été fait le 1 avril 2021.
Un jeune homme est décédé des suites de blessures subies lorsqu'il a été battu et torturé par des agents de sécurité travaillant pour la société congolaise d'huile de palme PHC.
Les communautés d'Afrique occidentale et centrale sont confrontées aux impacts des plantations de palmiers à huile. Avec la promesse mensongère d'apporter du « développement », les grandes entreprises, soutenues par les gouvernements, ont obtenu des millions d'hectares de terres.
L'oppression patriarcale est inséparable du modèle de la plantation industrielle, et elle est à la base de la façon dont les entreprises génèrent des profits. Les entreprises ciblent les femmes, notamment en raison de leur rôle fondamental dans la vie de la communauté.
Pourquoi les gouvernements postcoloniaux africains n'ont-ils pas démantelé ce modèle de la plantation colonial d'exploitation et d'extraction ? Une pièce importante se trouve dans les archives de la Banque mondiale.
Les banques européennes de développement ont financé une société de plantations en RDC fondée sur des injustices et des violences qui remontent à un accaparement des terres de l'époque coloniale. Lorsque la société a fait faillite en 2020, elles ont choisi de maintenir le modèle brutal de la plantation, continuant ainsi à être complices de la perpétration de la violence et du racisme que ce « développement » représente.
Il y a plus de 100 ans, des terres ont été volées à des communautés de la République démocratique du Congo pour la production industrielle d’huile de palme. Depuis 2009, ces terres sont sous le contrôle de la société FERONIA.
Les leaders communautaires et chefs coutumiers des régions impactées par les plantations de la société canadienne PHC-Feronia en République Démocratique du Congo (RDC) continuent à subir toutes sortes de violations massives de droits humains.
Un nouveau rapport sur l’état des plantations industrielles de palmiers à huile en Afrique montre comment les communautés sont en train de faire reculer un accaparement massif des terres dans la région.