Luttes pour les forêts
Lorsque des entreprises détruisent des forêts ou limitent, voire interdisent, l’accès aux territoires des populations forestières, elles mettent en péril le mode de vie des communautés et leur existence même. Le WRM soutient les luttes des populations forestières pour la défense de leurs territoires et pour leur droit de décider comment vivre et comment utiliser les forêts dont elles dépendent.
L'oppression patriarcale est inséparable du modèle de la plantation industrielle, et elle est à la base de la façon dont les entreprises génèrent des profits. Les entreprises ciblent les femmes, notamment en raison de leur rôle fondamental dans la vie de la communauté.
Les sociétés de plantation prétendent souvent que les populations locales détruisent les forêts. Selon elles, les plantations industrielles peuvent assurer une fourniture « durable » de bois pour leurs besoins énergétiques.
Les peuples autochtones du Cameroun non seulement voient leurs terres menacées sous la forte pression des investisseurs publics et privés mais ils affrontent aussi un système judiciaire discriminatoire qui tend à les culpabiliser et criminaliser.
Des conditions de travail abusives continuent de sévir dans le secteur des plantations de palmiers à huile en Indonésie et les premières victimes en sont surtout les femmes.
Si autrefois les organisations de conservation se consacraient à la collecte de fonds pour créer des aires protégées dans les forêts prétendument menacées de destruction, aujourd’hui elles sont devenues de véritables « industries » transnationales qui gèrent et contrôlent des territoires.
Au cours des quatre-vingts dernières années, les Maasaï ont été déplacés et spoliés de leur terre et de leurs moyens d’existence dans le nord de la Tanzanie, tout cela sous couvert de « conservation ». Cet article décrit les origines de cette dépossession jusqu’aux luttes actuelles et appelle à la solidarité internationale en faveur des Maasaï.
Malgré les multiples dommages sévères que les industries causent aux forêts de la planète, celles-ci engendrent aussi autre chose : les diverses et fortes résistances qu’opposent les communautés touchées pour défendre leurs territoires, leurs modes de vie et de subsistance, leurs cultures et même leur existence. La lutte continue ! (Disponible en swahili).
Entretien avec Nasako Besingi, militant et défenseur des droits humains. Il a aidé des communautés à organiser des manifestations de protestation contre les plantations de palmiers à huile de la société agroalimentaire Herakles Farm. En raison de cet engagement, il a été victime d’attaques, d’intimidation et de criminalisation à l’instigation de Herakles Farm et du gouvernement. (Disponible en swahili).
À première vue, le village de Nzivi est un village comme beaucoup d’autres dans la région. Mais il présente une différence importante : ce village n’autorise pas les investisseurs à exercer des activités à grande échelle. Green Resources est la principale entreprise de plantations privée. (Disponible en swahili).
Solidarité avec la Journée internationale des luttes paysannes, une journée pour se souvenir, renforcer ces luttes et se mobiliser contre la persécution et la violence que les paysannes et paysans subissent quotidiennement partout sur la planète.
Depuis les violences sexuelles, les fouilles forcées des corps et des espaces privés jusqu’au risque de perdre la vie, voilà quelques-unes des violences subies par les femmes qui vivent à proximité des plantations forestières industrielles au Cameroun. Cet article lance un appel pour que nous ne soyons pas complices de ces violences.