Marchandisation de la nature
On cherche depuis très longtemps à donner un prix à certains éléments de la nature. Depuis des siècles, des entreprises se sont ruées sur des terres et des bois précieux, ce qui a conduit à une déforestation à grande échelle et à la violation des droits des communautés. Les soi-disant « services écosystémiques », en référence au rôle que jouent les forêts dans les écosystèmes, sont une nouvelle façon de monétiser et de faire du commerce avec la nature. Il en résulte une dépossession accrue des communautés dépendantes de la forêt et une destruction continue des territoires communautaires par les entreprises.
En 2004, des ONG de conservation et le ministère des forêts ont lancé un modèle appelé Concessions pour la restauration des écosystèmes. Cet article examine de plus près ce modèle dans le contexte des menaces nouvelles et anciennes pour les forêts. (Disponible en indonésien).
La pétrolière Shell affirment qu’il est possible d’utiliser la voiture et de rester « neutre en carbone » ; il suffit pour cela de compenser les émissions en plantant des arbres ou en investissant ailleurs dans le monde dans des zones forestières déjà existantes. (Disponible en indonésien).
Le gouvernement affirme que l’agriculture à petite échelle cause la déforestation. Mais cette position ignore les politiquesqui encouragent les changements dans l’utilisation de la terre et les marchés destructifs ainsi que l’exclusion des peuples autochtones avec la création des réserves.
Le « carbone bleu » est apparu comme un système de compensation des émissions et d’absorption de carbone dans les territoires côtiers. Cependant, est une stratégie visant à transformer les territoires côtiers en actifs négociables.