Plantations d’arbres à grande échelle

Les plantations industrielles d’arbres sont des monocultures à grande échelle, équiennes (arbres du même âge) et gérées de manière intensive, qui mobilisent de vastes étendues de terres fertiles sous le contrôle des sociétés de plantation. La gestion des plantations s’accompagne de l’utilisation d’énormes quantités d’eau ainsi que de pesticides qui sont toxiques pour les êtres humains, les végétaux et les animaux dans les plantations et les zones environnantes.

Articles de bulletin 14 juillet 2005
Comme signalé dans des numéros précédents du bulletin du WRM, les forêts du Liberia ont longtemps été exploitées pour attiser les conflits dans ce petit pays de l’Afrique occidentale. Le Liberia possède les deux derniers blocs de la forêt de la haute Guinée, qui héberge plus de 2 000 plantes à fleurs, dont 240 espèces d’arbres ; sur ces dernières, 60 ont été exploitées commercialement.
Articles de bulletin 14 juillet 2005
Il est de plus en plus fréquent de trouver des informations sur l’exploitation forestière illégale effectuée dans les forêts tropicales du Sud-Est de l’Asie et de l’Afrique centrale pour alimenter l’économie chinoise en expansion. Pourtant, le rapport produit par une étude menée pendant quatre mois au Mozambique, dans la province de Zambézie, est l’un des premiers à documenter l’exploitation des forêts semi-arides du Sud de l’Afrique, destinée elle aussi à l’exportation vers la Chine.
Articles de bulletin 14 juillet 2005
Une étude récente analyse les conséquences de la sous-traitance sur les travailleuses forestières du secteur de la plantation d’arbres en Afrique du Sud. Le rapport signale que, dans l’industrie forestière, la sous-traitance suit de près les tendances commerciales mondiales et permet de rendre plus flexibles les termes de l’emploi, au profit de l’industrie. La sous-traitance permet aussi de diminuer les coûts en biens d’équipement et les frais fixes que représentent les employés à plein temps, tout en évitant lois du travail proposées par le gouvernement.
Articles de bulletin 14 juillet 2005
La forêt de la province de Misiones, exubérante et majestueuse, s’étend sur un plateau qui atteint une altitude de 800 mètres. Elle possède un sol rougeâtre de matière organique, un humus épais de 30 centimètres qui, comme une éponge, retient l’eau et les minéraux. Or la forêt de Misiones, autrefois le berceau de récits et de mythes, est en train de disparaître. L’un des facteurs de sa destruction est la plantation sur une grande échelle de pins exotiques, dont une grande partie est destinée à la fabrication de pâte à papier et le reste à la production de bois.
Articles de bulletin 14 juillet 2005
Ce qui est en train de se passer au Brésil est un événement historique, non seulement pour le pays mais pour tous ceux qui luttent contre l’avancée des grandes monocultures forestières.
Articles de bulletin 14 juillet 2005
Depuis le 17 juin et jusqu’au 19 juillet 2005, le Groupe Nippon Paper demande des commentaires et des suggestions à propos de son document « Philosophie et politique de base », qui porte sur l’obtention de matière première pour ses usines de pâte et de papier. L’entreprise déclare qu’elle a « engagé un dialogue avec les parties prenantes » et promet de publier ses réponses aux commentaires en septembre 2005, avec la version définitive du document en question.
Articles de bulletin 15 juin 2005
L’Uruguay est dans la mire de l’industrie de la pâte à papier. La multinationale finnoise Metsa Botnia et la société espagnole Ence ont l’intention d’installer deux usines pour la production de pâte d’eucalyptus (« au sulfate ») blanchie au dioxyde de chlore (processus ECF) ; Botnia entend produire un million de tonnes par an, et Ence 500 000 tonnes, destinées à l’exportation. Les usines seraient situées sur les marges du fleuve Uruguay, que l’Uruguay partage avec l’Argentine, près de la ville de Fray Bentos.
Articles de bulletin 15 juin 2005
La Banque interaméricaine de développement (BID) n’a pas de politique spécifique ni de stratégie sectorielle sur les forêts, car elle allègue que les forêts sont comprises dans d’autres politiques et documents stratégiques, comme ceux qui concernent la réduction de la pauvreté, l’économie rurale, l’agriculture, les ressources hydriques, les ressources côtières et l’énergie. D’autre part, la version actuellement à l’étude d’une ‘Politique sur l’environnement et sur l’application de mesures de sauvegarde’ de la BID touche aussi à la protection des habitats naturels.
Les autres informations 15 juin 2005
Depuis sa création en 1956, la Société financière internationale (SFI) a engagé plus de 44 milliards de dollars de ses fonds propres et arrangé des prêts pour 23 milliards de supplémentaires pour 3 143 entreprises de 140 pays. D’après sa déclaration de mission, la SFI existe pour « encourager le secteur privé à investir de manière durable dans les pays en développement afin de réduire la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des populations ».
Les autres informations 3 juin 2005
Solo disponible en inglés - 3 June 2005 - Montreal, QC, Canada Today at a press conference on genetically engineered trees held during the Second meeting of the Parties to the Cartagena Protocol on Biosafety (COP-MOP 2), participants called for the UN Convention on Biological Diversity (CBD) to enact a moratorium on the release of genetically engineered trees into the environment, including the removal of any outdoor test plots currently in existence.
Articles de bulletin 20 mai 2005
L’ONG libérienne Save My Future Foundation (Fondation Sauver mon Avenir, SAMFU) a mené une enquête sur les 69 ans d’activité de la société de plantation d’hévéas de Firestone, et produit le rapport « Firestone : la marque de l’esclavage » (le texte complet de ce rapport, en anglais, est disponible sur : http://www.samfu.org/firestone.html).
Articles de bulletin 20 mai 2005
Les grandes monocultures d’arbres ont été imposées dans le monde entier, balayant d’autres écosystèmes, modifiant les systèmes hydriques, dégradant les sols et provoquant la pauvreté. Dans le cadre d’un projet de l’ONG sudafricaine Geasphere, destiné à examiner ces impacts sur les moyens de vie et la culture de la population rurale de la province de Mpumalanga, Godfrey Silaule brosse un tableau saisissant des effets d’une telle distorsion sur la communauté de Graskop :