Brésil

Articles de bulletin 8 février 2006
En novembre 2005, des centaines de Quilombolas ont marché le long des rues de São Mateus, dans le Nord d’Espírito Santo, pour protester contre Aracruz Celulose, le plus grand producteur du monde de pâte blanchie d’eucalyptus. Sur les pancartes on pouvait lire : « Aracruz Celulose : vous êtes contre la vie, rendez-nous nos terres pour produire des aliments », « Les travailleurs mutilés par Aracruz Celulose revendiquent leurs droits », « Président Lula : l’avenir des peuples indigènes est plus important que l’exportation de pâte ! ».
Articles de bulletin 8 février 2006
Après la destruction, en janvier dernier, des villages tupinikim et guarani par les tracteurs de l’entreprise Aracruz Celulose avec l’appui de la police fédérale (voir le bulletin nº 102 du WRM), plusieurs centaines de messages internationaux de solidarité avec la lutte des autochtones pour récupérer les terres qui leur appartiennent légitimement ont été adressés aux autorités brésiliennes.
Articles de bulletin 8 janvier 2006
La lutte des indigènes tupiniquim et guarani se retrouve aujourd’hui dans une situation très difficile. Après avoir démarré en février 2005, lorsque ces peuples ont décidé de récupérer les terres occupées par les plantations d’eucalyptus de l’entreprise Aracruz Celulose, cette lutte avait permis à plus de 100 familles de se réinstaller dans le milieu rural dont elles avaient été expulsées et de retrouver l’espoir d’un avenir digne et durable (voir les bulletins 94, 96 et 101 du WRM).
Articles de bulletin 8 janvier 2006
Fin décembre, l’Ibama (Institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles renouvelables) a condamné Veracel Celulose au paiement d’une amende de R$ 320 000. L’Ibama avait constaté, au moyen d’images satellite et de GPS, des irrégularités commises par l’entreprise, consistant à empêcher ou gêner la régénération naturelle de la “Mata Atlântica” (forêt atlantique brésilienne) sur 1 200 hectares et aggravant encore plus la situation de ce biome. Une fois encore, la fausseté de Veracel, qui se déclare protectrice de la “Mata Atlântica”, se voit démasquée.
Articles de bulletin 9 décembre 2005
« La ville de Vitória, au Brésil, doit son nom à la ‘victoire’ remportée par les colonisateurs portugais contre les habitants autochtones de la région. Aujourd’hui, ce nom a un sens tout à fait différent. Les peuples indigènes Tupinikim et Guarani ont repris les terres qui leur avaient été volées par le géant de la pâte à papier, Aracruz Celulose. Ils ont été rejoints dans leur combat contre cette société et ses usines par d’autres collectivités locales et des organisations de la société civile qui, grâce à leur union, ont réussi à affaiblir son pouvoir.
Articles de bulletin 9 décembre 2005
L’Initiative de Mumbai–Porto Alegre (MPA) pour les forêts a été conçue comme une plateforme pour le rassemblement de forces et l’établissement de liens solidaires entre les divers acteurs qui s’occupent d’un large éventail de thèmes dans les domaines des forêts, de la justice sociale et de la justice environnementale. La mondialisation économique portant de plus en plus atteinte aux collectivités locales, le besoin de créer un mouvement mondial pour défendre les droits des peuples et la conservation des forêts est devenu impératif.
Les autres informations 9 décembre 2005
La déclaration suivante a été émise le 24/11/05 à Vitória, Espírito Santo, Brésil, lors d’une rencontre internationale destinée à soutenir les communautés locales contre les plantations d’arbres à grande échelle et contre les arbres GM. La réunion a été co-organisée par le Mouvement mondial pour les forêts tropicales, FASE-ES et Global Justice Ecology Project.
Articles de bulletin 12 novembre 2005
Partout où elle s’installe, l’industrie de la pâte et du papier promet de créer du travail. Malheureusement, pour les gens qui habitent la région que cette industrie envahit, ces promesses ne deviennent presque jamais des réalités. Dans un rapport récemment paru du Mouvement mondial pour les forêts tropicales, Alacir De’Nadai, Winfridus Overbeek et Luiz Alberto Soares rapportent qu’Aracruz Celulose, le plus grand producteur du monde de pâte blanchie d’eucalyptus, a échoué à donner du travail aux gens du pays.
Articles de bulletin 12 octobre 2005
Il y a six mois, les membres des peuples autochtones Tupinikim et Guarani ont réclamé au géant brésilien de la pâte de papier, Aracruz Celulose, un peu plus de 11 000 hectares de leurs terres. Ils ont abattu des milliers d’eucalyptus pour démarquer leur territoire, et construit dans ces terres deux villages indigènes, composés d’un grand bâtiment pour leurs réunions et de quelques autres maisons, où habitent à présent plusieurs de leurs familles.
Articles de bulletin 14 juillet 2005
Ce qui est en train de se passer au Brésil est un événement historique, non seulement pour le pays mais pour tous ceux qui luttent contre l’avancée des grandes monocultures forestières.
Les autres informations 13 juin 2005
« La pire des immoralités est l’ignorance étudiée, le refus délibéré de voir ou de savoir » (Andrea Dworkin) Le ‘développement’ et les Institutions financières internationales (IFI), et les principaux décideurs de celles-ci, essaient de justifier les politiques et les projets destructeurs en affirmant que la politique économique néolibérale est la seule voie vers l’atténuation de la pauvreté et la protection de l’environnement. Le recueil d’articles ici présentés démontre que le fait de persister dans cette affirmation équivaut à un « refus délibéré de voir ou de savoir ».
Articles de bulletin 20 mai 2005
En 1979, lorsqu’ils occupaient l’une des dernières zones boisées de la Mata Atlântica (la forêt tropicale atlantique), que l’entreprise Aracruz Celulose – Aracruz Florestal à l’époque – n’avait pas encore coupée, les peuples autochtones Tupinikim et Guarani de l’État d’Espirito Santo commencèrent une longue lutte pour récupérer leurs terres. Cette lutte s’interrompit en 1998, quand les communautés Tupinikim et Guarani, isolées et soumises à de fortes pressions, durent signer un accord avec Aracruz Celulose.