Les Bari sont un peuple minoritaire de la famille des Arawak, dénommée Les Enfants de la Forêt. Ils habitent le bassin du Catatumbo, dans le département du Nord de Santander. Les Motilón Bari parlent le bari-ara et possèdent leur propre organisation politique et sociale intérieure et extérieure. Leur autorité suprême est le Conseil autonome des Caciques, constitué par les vingt-trois caciques de leurs vingt-trois communautés. Leur économie étant axée sur l’autosuffisance, la défense de leur territoire équivaut à la préservation des biens naturels qui sont la base de leur subsistance.
Colombie
Articles de bulletin
2 juillet 2006
Le WRM a organisé en 2003 une visite en Colombie pour connaître les populations affectées par les plantations de l’entreprise Smurfit et recueillir des témoignages sur le terrain. L’article rédigé à ce moment-là disait :
« Les gens nous ont dit que ‘les plantations ont épuisé l’eau’, que ‘les fumigations ont liquidé tout ce qu’il y avait au sol’, que ‘la faune a pratiquement disparu’, qu’il y avait auparavant ‘des nuées d’oiseaux’ mais que ‘maintenant, en été seulement quelques oiseaux apparaissent, mais pas en hiver’, et qu’il n’y a plus de poisson non plus ».
Les autres informations
5 juin 2006
La Colombie n’est pas étrangère à la situation que traversent divers pays latino-américains en raison de l’établissement de monocultures d’arbres de croissance rapide.
Articles de bulletin
6 mai 2006
Le peuple indigène Motilón Bari est établi depuis des millénaires dans le bassin du fleuve Catatumbo, dans le département du Nord de Santander. Il s'agit d'une région forestière d'une étendue d'environ 126 600 hectares, située sur la frontière du Venezuela et possédant une richesse considérable en matière de diversité biologique, de bois, de minéraux, d'hydrocarbures et de ressources hydriques dans ses forêts humides qui jouent le rôle de filtre naturel pour les eaux du lac de Maracaibo (Venezuela).
Articles de bulletin
7 avril 2006
Depois de a Lei Florestal ter sido aprovada no Congresso, foi enviada para aprovação presidencial em 13 de dezembro de 2005. O Presidente Álvaro Uribe objetou 12 artigos da Lei e o esperado era a volta do texto com as objeções para sua discussão no Congresso, conforme indica o trâmite formal. Mesmo que as objeções do governo – caso sejam aprovadas- não solucionem os problemas que tem a lei, que foi pensada para entregar as florestas do país às empresas madeireiras, era desejável que, pelo menos, existisse um espaço para os parlamentares discutirem essas objeções.
Articles de bulletin
8 janvier 2006
Aucun projet de loi sur une question environnementale n’a peut-être soulevé autant de discussions au parlement colombien que la Loi forestière générale approuvée par cet organe au mois de décembre. Les arguments et la réponse des environnementalistes colombiens, du mouvement social et même d’une partie des médias ont été si forts que, pour la première fois, le président Álvaro Uribe Vélez a retourné la loi au Congrès de la République.
Articles de bulletin
12 novembre 2005
Les forêts tropicales du Pacifique colombien, qui constituent le Territoire Région du Pacifique et sont l’une des zones les plus riches du monde en diversité biologique, ont été habitées depuis très longtemps par les communautés riveraines noires. Leurs membres ont été les derniers citoyens colombiens auxquels on a reconnu le droit de propriété sur les territoires qu’ils ont occupés et utilisés pendant des siècles. La constitution de 1991 a reconnu leurs droits collectifs sur les territoires occupés traditionnellement.
Articles de bulletin
14 août 2005
Les forêts subviennent aux besoins de subsistance de centaines de millions de personnes partout dans le monde et, en particulier, dans les régions tropicales. Toute activité qui comporte le déboisement ou la dégradation de la forêt aura donc des effets directs sur les moyens de survie et sur la santé de ces personnes.
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14 août 2005
Des milliers d’autochtones sont déplacés de leurs terres, militarisés et expropriés, dans des génocides sans fin. L’exploitation pétrolière a lieu en produisant des dommages qui ne sont pas compensés par des indemnités, sans consulter les communautés et avec la connivence des gouvernements du moment. Des entreprises transnationales comme Shell, Repsol ou Maxus s’approprient des territoires sous le prétexte de « l’utilité publique » ; elles contaminent des réserves d’eau et des bassins hydrographiques, déboisent la forêt vierge et produisent des effets destructeurs de l’avenir.
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14 août 2005
Le glyphosate a été identifié en 1974 par John Franz, un scientifique qui travaillait pour Monsanto, la multinationale agro-industrielle nord-américaine. Aujourd’hui, Monsanto se vante que ses produits au glyphosate, dont le Roundup, figurent « parmi les herbicides les plus utilisés dans le monde ».
Articles de bulletin
20 mai 2005
Le Plan Colombie s’est avéré utile aux groupes économiques du palmier à huile (voir les bulletins nos 47 et 70 du WRM). Des opérations militaires et paramilitaires, de protection ou d’avancée du projet agro-industriel, ont eu lieu dans des territoires collectifs. Des routes ont été construites, des forêts coupées, des canaux artificiels creusés, en violant les droits de l’homme mais en toute impunité.
Articles de bulletin
27 octobre 2004
Les Nukak sont un peuple nomade de l’Amazonie colombienne ; ils ont été officiellement contactés en 1988. La population actuelle est estimée à 390 personnes, distribuées en 13 groupes locaux qui habitent la région comprise entre le cours moyen du Guaviare et le cours supérieur de l’Inírida. La langue nukak s’apparente à celle des Kakua ou Bara, du département colombien du Vaupés, les deux appartenant à la famille linguistique Makú-Puinave.