Les solutions inefficaces et injustes au problème du changement climatique, par lesquelles ont prétend maintenir le statu quo au moyen des compensations et du commerce du carbone, sont de plus en plus critiquées par la société civile mondiale.
Les membres du Groupe de Durban pour la justice climatique – un réseau international d’organisations indépendantes, de particuliers et de mouvements populaires – mettent en lumière les dangers du REDD, dont l’accaparement de terres et l’inclusion du système dans le marché du carbone, et font un appel urgent à la solidarité dans une nouvelle déclaration où ils rejettent les plans de réduction des émissions découlant du déboisement et de la dégradation des forêts (REDD) que la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques est en train de formuler et que le Fonds de partenariat pour le carbone forestier de la Banque mondiale et le Programme REDD des Nations unies sont déjà en train de piloter. Les nouveaux permis de polluer que ce système va engendrer sont conçus de façon telle qu’ils font obstacle au seul moyen réalisable d’enrayer le changement climatique : laisser le pétrole, le charbon et le gaz dans le sous-sol.
Ils demandent de signer cette déclaration sur REDD avant la Conférence des peuples sur le changement climatique et les droits de la Terre mère qui aura lieu en Bolivie du 19 au 22 avril 2010, pour que ceux qui s’opposent à ce système puissent donner leur avis en bénéficiant du soutien mondial.
La déclaration peut être signée sur http://www.durbanclimatejustice.org/.