Inde

Recientemente, Uruguay y la República de Corea firmaron un Acuerdo de Promoción y Protección de Inversiones que, según autoridades del gobierno uruguayo, fija el marco para que puedan realizarse inversiones de Corea en Uruguay. Fijar el marco para que se realice una inversión en Uruguay, por experiencias ya conocidas en este país, puede querer decir rebajar o eliminar impuestos, otorgar permisos de zona franca y dar todo tipo de apoyo a la empresa en sus emprendimientos. 

Entre el 10 y el 12 de junio, adivasis, trabajadores forestales y otros moradores del bosque de 16 estados de la India realizaron una conferencia sobre “Resistir la mercantilización de los bosques; establecer el control comunitario sobre los Bosques”. Luego de discusiones y debates, se unieron en un fuerte mensaje llamado “Declaración de Dehradun 2009”.

Los planes para establecer plantaciones de jatrofa destinada a la producción de biodiésel se basan en la supuesta disponibilidad de tierras “estériles y degradadas” en el país. En el gobierno existe la creencia de que hay vastas superficies dentro de los bosques que son tierras yermas -incluidos los bosques degradados, las pasturas y praderas y los bosques ralos- y que podrían ser usados para plantar jatrofa.

La antigua tribu Lepcha estaba formada por moradores del bosque que vivieron aislados y conviviendo armónicamente con la naturaleza durante siglos. Eran cazadores y recolectores y llevaron una vida nómade hasta mediados del siglo diecinueve, cuando comenzaron a practicar la agricultura sedentaria. Son conocidos por su rico patrimonio cultural y su espiritualidad, así como por su carácter reservado, principalmente con los forasteros.

La montaña Niyamgiri, en Orissa, un lugar de una belleza natural extraordinaria que se eleva hasta más de mil metros de altitud, cuenta con algunos de los bosques húmedos más densos y prístinos de la región, y es el origen del río Vamshadhara y de los principales afluentes del río Nagaveli. Es también el lugar más sagrado de los Dongria – literalmente “gente de la montaña” – un subgrupo cada vez menos numeroso de los pueblos Kondh que han habitado los bosques de la India oriental durante varios miles de años.

Les Vangujjars, une tribu nomade bien définie qui possède un très riche patrimoine culturel, vivent disséminés dans les forêts des montagnes de l’Uttrakhand, en Inde, depuis trois siècles. Ils maintiennent leur style de vie nomade et voyagent avec leurs buffles entre les hauts sommets de l’Himalaya en été et les zones basses en hiver. Ils ont toujours été les mal-aimés des gouvernements successifs de l’Uttar Pradesh ou l’Uttrakhand mais, à partir d’octobre 2008, les attaques contre eux sont devenues plus évidentes et intenses.

Au cours d’un nouvel incident, les femmes tribales et dalit du village de Harna Kachar, dans le district de Sonbhadra de l’Uttar Pradesh, ont dû subir des atrocités aux mains de la police et du département des Forêts.

La nouvelle Loi sur les droits forestiers tribaux de l’Inde est entrée en vigueur début 2008. Elle donne aux communautés forestières autochtones le droit de continuer de vivre dans la forêt. Les communautés adivasi ne devront pas être expulsées si elles n’acceptent pas de partir lorsque leur région est déclarée « habitat d’espèces sauvages en danger ». Pourtant, il est fréquent que l’administration des zones boisées et les entreprises essaient de les déplacer, pour entreprendre des activités minières même dans les réserves.

Le ministre des Affaires tribales de l’Inde a promis au parlement du pays, le 7 décembre 2007, que la Loi sur les droits forestiers tribaux approuvée par cet organe en 2006, serait mise en application à partir du 1er janvier 2008.

En 2002, dans le cadre du Dixième Plan, le gouvernement de l’Inde s’est fixé pour objectif national que 33 % du territoire géographique du pays se retrouvent sous une « couverture verte » en 2012. Ce plan a même été présenté comme faisant partie de l’engagement de l’Inde d’atteindre l’objectif pour le millénaire en matière de durabilité écologique. Pourtant, il concerne bien davantage l’objectif de l’industrie de s’emparer des terres boisées pour y établir des plantations d’arbres.

Comme les gouvernements étatiques de bien d’autres régions de l’Inde, celui de l’État de Jharkhand est en train de planifier, au nom du « développement » et de la « réduction de la pauvreté », une expansion industrielle de grande portée dans toute la région. À la grande déception des mouvements populaires du Jharkhand, les autorités du gouvernement récemment élu ont l’intention de maintenir les accords passés par le gouvernement étatique précédent avec les principales entreprises minières et sidérurgiques.

L’ONG indienne Samata et le Forest Peoples Programme du Royaume-Uni ont trouvé que le plan d’action pour la réinstallation (RAP) financé par le Projet de gestion des forêts communautaires d’Andhra Pradesh (APCFMP) de la Banque mondiale porte atteinte aux droits coutumiers et aux moyens de subsistance et qu’il enfreint à de multiples égards les politiques de sauvegarde de la Banque sur les peuples autochtones et la réinstallation involontaire.