En 2016, une chaîne de télévision française (France 2) a diffusé un reportage qui présente le parcours de Vincent Bolloré, homme d'affaires et dirigeant de la société de plantation de palmiers à huile Bolloré, filiale de la multinationale Socfin. Le reportage mettait en lumière les abus sociaux et environnementaux commis par la société Socapalm au Cameroun, une autre filiale de la Socfin. Vincent Bolloré détient 38,7 % des actions de la Socfin. L'homme d'affaires a décidé de poursuivre en justice le journaliste en l'accusant de diffamation, dans le cadre d'une stratégie d'intimidation claire. Début juin 2018, le tribunal correctionnel de Nanterre, en France, a jugé qu'il n'y avait pas de diffamation dans le reportage d'investigation et a au contraire félicité l'audace et le travail indépendant du journaliste.
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