A la suite des deux récentes plaintes déposées par l’industriel français M. Vincent Bolloré contre Radio France sur le thème, notamment, des plantations de la Socapalm (Société Camerounaise de Palmeraies), la photographe Isabelle Alexandra Ricq et le chercheur Julien-François Gerber reviennent points par points sur dix mensonges fréquemment avancés par les défenseurs de l’homme d’affaire.
Radio France était poursuivie pour avoir diffusé deux émissions présentant une perspective critique sur les plantations que gère la Socapalm, une exploitation appartenant à la Socfinal, elle‐même détenue à près de 40% par Bolloré (voir article dans ce même bulletin). Est-il légitime de dire que les plantations de la Socapalm apportent prospérité et développement aux populations locales ? Que l’environnement n’est pas drastiquement dégradé et pollué du fait de la Socapalm ? Ou encore d’avancer que les ouvriers exagèrent outrageusement lorsqu’ils se qualifient eux-mêmes d’esclaves, puisqu’ils y possèdent tous des antennes paraboliques ?
A l’heure où le groupe Bolloré fait feu tous azimuts sur les journalistes un peu trop critiques sur leurs activités en Afrique, cette analyse montre, documents à l'appui, que les arguments avancés par la multinationale peuvent être un à un critiqués.
L'article complet en français est disponible à l'adresse:http://www.wrm.org.uy/countries/Cameroon/Dix_reponses.pdf