Les femmes et les communautés disent NON à l’expansion des plantations de palmiers à huile et à l’huile de palme industrielle
Chaque année, le 17 avril, les paysans et les défenseurs de la souveraineté alimentaire célèbrent la Journée internationale des luttes paysannes. Vingt ans se sont écoulés depuis le massacre d’Eldorado dos Carajás le 17 avril 1996, quand la police militaire a tué 19 travailleurs sans terre dans l’État du Pará, au Brésil. Depuis cette date, les paysans et les travailleurs du monde entier ont continué à se battre pour les terres et à résister à l’accaparement des terres pour les plantations et les autres activités extractives sur leur territoire. En Asie, en Afrique et en Amérique latine, l’industrie de l’huile de palme est clairement l’un des grands coupables de la situation actuelle.
En janvier 2016, des représentants de 40 communautés et d’organisations nationales et internationales se sont rassemblés à Mundemba au Cameroun, pour un atelier sur les tactiques et les stratégies employées par les entreprises de palmiers à huile. La plupart des participants venaient de communautés affectées par les plantations de palmiers à huile ou d’organisations qui travaillent directement avec ces communautés. Ils ont partagé leur expérience de la manière dont ces entreprises étendent leurs exploitations sur les terres communautaires et ont échangé des stratégies pour défendre leurs terres et leurs moyens de subsistance.
Touchés par les témoignages des membres des communautés et par les visites faites dans les environs de Mundemba dans des communautés affectées par les plantations de palmiers à huile, les participants à l’atelier ont publié une « Déclaration de solidarité avec les communautés du département de Ndian, dans la région du Sud-Ouest, au Cameroun ». Au cours d’une rencontre qui leur était réservée, des femmes leaders ont discuté des luttes quotidiennes et des stratégies de résistance des femmes affectées par les plantations de palmiers à huile et l’huile de palme industrielle. L’expansion de cette industrie a un effet dévastateur sur la production traditionnelle d’huile de palme à petite échelle, qui représente un moyen de subsistance essentiel, en particulier pour les femmes. La « Déclaration de Mundemba » reflète la volonté affirmée des femmes leaders de continuer à résister à l’huile de palme des grandes entreprises.
Cliquez ici pour lire la Déclaration de Mundemba et la Déclaration de solidarité
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Déclaration de #Mundemba : NON aux plantations et à l’#huiledepalme industrielle ! #Cameroun www.grain.org/e/5431 via @GRAIN_org @WorldRainforest
Les plantations d’#huiledepalme déplacent les communautés et nuisent aux #femmes ! #Mundemba www.grain.org/e/5431 via @GRAIN_org @WorldRainforest
Pas de #souverainetéalimentaire avec l’#huiledepalme industrielle! Déclaration de #Mundemba #Cameroun www.grain.org/e/5431 via @GRAIN_org @WorldRainforest