Une grande coalition d’organisations a lancé un appel international pour demander aux Parties à la Convention sur la diversité biologique et au Protocole de Cartagena sur la sécurité de la biotechnologie d’adopter des réglementations pour freiner la propagation dans l’environnement d’organismes génétiquement modifiés.
Des cas d’invasion de plantes transgéniques dans des écosystèmes et des populations sauvages ont déjà été documentés ; on a constaté également la présence de transgènes dans des variétés autochtones de plantes cultivées, comme le maïs au Mexique et le riz en Chine.
L’impact à long terme de la circulation incontrôlée de transgènes dans l’environnement peut être irréversible. D’autre part, les solutions techniques que proposent l’industrie et quelques gouvernements (par exemple, les technologies GURT ou Terminator, destinées à restreindre la réutilisation de plantes génétiquement modifiées), en plus de ne pas résoudre le problème comportent de nouveaux risques et ne servent qu’à empêcher les agriculteurs de conserver leurs semences.
Les organisations signataires de l’appel souhaitent obtenir un fort soutien de la société civile pour porter ensuite leurs demandes aux réunions des Parties au Protocole de Cartagena sur la prévention des risques biotechnologiques et à celles de la Convention sur la diversité biologique qui se tiendront en septembre–octobre 2014 en Corée du Sud.
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