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Selon la FAO, une forêt est « une terre d’une superficie minimale comprise entre 0,05 et 1,0 ha portant des arbres dont le houppier couvre plus de 10 à 30 % de la surface (ou ayant une densité de peuplement équivalente) et qui peuvent atteindre à maturité une hauteur minimale de 2 à 5 m »... D’autres organisations et initiatives de l’ONU, telles que la convention sur le climat, et des gouvernements nationaux, appliquent cette définition dans leurs négociations, leurs programmes et leurs politiques.
Or, la définition en question a de graves implications, car elle permet de considérer comme une forêt même une plantation d’arbres exotiques en régime de monoculture. Par exemple, dans l’inventaire des forêts du monde du PNUE figure la catégorie « plantations d’espèces exotiques » parmi les types de forêts tempérées, boréales ou tropicales. Ainsi, toute politique destinée à protéger les forêts pourrait finir par protéger les plantations industrielles d’arbres.
Il est crucial de s’opposer à cette définition et de faire le nécessaire pour la changer, afin de retrouver la signification véritable de la forêt.
Pour vous qui vivez dans la forêt, la définition de la FAO a-t-elle un sens ? Pour vous qui, sans vivre dans la forêt, êtes convaincu de l’importance de conserver les forêts du monde, la définition de la FAO les décrit-elle vraiment ?
En définissant la forêt, montrons ses couleurs, ses vibrations, sa vie et sa diversité.
Nous vous invitons à parler de la forêt dans un langage vivant, à construire une définition différente à partir de vos de vos expériences et de vos sentiments profonds. Nous vous exhortons à la mettre par écrit et à nous la faire parvenir à l’adresse wrm@wrm.org.uy