Exploitations minières intensives
Alimentée par une demande en croissance constante et les cycles d’expansion-récession des marchés mondiaux des produits de base, l’exploitation minière à grande échelle détruit les forêts et pollue le sol, l’air et l’eau. Les conflits violents, l’exploitation sexuelle, la criminalisation et le déplacement des communautés vivant dans des forêts détruites pour l’exploitation minière sont autant d’exemples des impacts sociaux intrinsèquement liés à l’industrie minière.
Les réponses gouvernementales à la pandémie de Covid-19 ont aggravé les inégalités, les injustices et les destructions qui vont de pair avec le capitalisme. Cette fois, nous avons invité les membres du Comité consultatif du WRM à partager de brèves réflexions sur cette situation inédite.
Les autochtones Ngäbe-Buglé ont dû endurer la répression brutale pour contrer les assauts contre leur territoire : l’exploitation minière et les projets hydroélectriques dans leur comarca. Mais ils ont subi une autre attaque de la part d’ONG de conservation.
Cet éditorial vise à lancer une alerte à propos des stratégies incontestées des entreprises qui dominent les processus internationaux liés aux forêts, alors qu’ils semblent entrer dans de nouvelles phases. Les décisions prises ont des impacts réels sur les communautés forestières.
Ce bulletin met en évidence les menaces liées à ce qu’on appelle la « transition énergétique » et expose son secret honteux : l’expansion exponentielle des industries extractives dans les pays du Sud, conséquence de la demande massive en énergie « verte ».
Un oxymore désigne « une déclaration qui semble exprimer deux choses contradictoires ». La Banque mondiale a l’habitude d’utiliser des oxymores.
La société Base Resources a été autorisée à détruire la forêt de Mikea à condition de créer une zone pour le projet de compensation de la biodiversité, ce qui, à son tour, impose aux communautés des restrictions cruciales dans l’accès à leurs forêts.
Brésil : Le barrage de résidus de la minière d’aluminium Hydro Alunorte est-il un désastre annoncé ?
La croissance de l’extraction de minerais et de la production minéro-métallurgique, combinée à la multiplication consécutive des bassins de rejets toxiques, s’est produite dans les mêmes proportions que les vidages et les ruptures de barrages de résidus.
L’argent collecté par le gouvernement indien auprès des entreprises qui détruisent les forêts, telles que les sociétés minières est utilisé pour harceler, persécuter et expulser des personnes vivant dans les soi-disant zones protégées.
Les gouvernements et les sociétés transnationales soutenus par des institutions financières multilatérales, ainsi que les pays insulaires du Pacifique, s’empressent de se partager l’océan sous le prétexte d’une « économie bleue » et d’une « croissance bleue » durables.
L’Union européenne vise la croissance à tout prix. Les technologies « vertes » ont besoin d’une quantité de métaux et de minéraux toujours plus grandes.
Être « choqué » est une réaction courante quand une crise survient. Cependant, ce terme fournit également un écran de fumée aux gouvernements, aux institutions financières et aux entreprises, derrière lequel ils peuvent cacher leur propre rôle et leur responsabilité dans les crises qui affectent les forêts.
On ne peut concevoir l’extraction sans inclure un vaste réseau d’infrastructures complémentaires et, par conséquent, sans une déforestation et destruction encore plus importante.