Femmes et monocultures d’arbres
Les femmes sont exposées à des impacts spécifiques lorsque des plantations d’arbres à grande échelle occupent les terres de la communauté, notamment des violences sexuelles et la perte d’accès à la terre et à l’eau. Une fois qu’elles sont établies, ces plantations industrielles perturbent la production alimentaire et entravent la possibilité pour les femmes de circuler librement sur leurs propres terres. C’est pourquoi, dans de nombreuses régions affectées par les plantations industrielles d’arbres, les femmes prennent l’initiative d’organiser les communautés et de défendre leurs territoires.
En Inde, le programme visant à une compensation des destructions de forêts dues aux projets de développement aboutit régulièrement à la mise en place de plantations forestières en monoculture sur des terres collectives des communautés. Les femmes, qui sont les plus touchées par ces changements, sont au cœur de la résistance.
Les voix et les témoignages des femmes qui dépendent des forêts sont souvent rejetées, ignorées ou passés sous silence, ce qui facilite l'accès des entreprises aux terres communautaires. Mais que se passe-t-il quand elles commencent à faire entendre leur voix ?
Femmes subissent de nombreux types de violence, émanant des employeurs des sociétés de plantations de palmiers à huile, des forces de sécurité et de la police et de l'armée, ce qui ne fait que renforcer le patriarcat et les relations et rôles traditionnels des femmes au sein de l'ensemble de la société. (Disponible en indonésien).
Comment l’organisation, la division sexuelle et la précarisation du travail dans l’industrie agro-alimentaire affectent la santé des ouvrières et comment les transformations territoriales dérivées de ce modèle de production affectent directement les femmes
De plus en plus, les plantations entourent et engloutissent les communautés. Pour trouver leurs moyens de subsistance les femmes doivent traverser à pied des terres occupées par les entreprises. Cela peut, entre autres choses, leur coûter la vie.