Huile de palme
Le palmier à huile est originaire d’Afrique de l’Ouest. C’est un arbre important pour les communautés forestières, leurs cultures et leurs économies. Cependant, les monocultures à grande échelle de palmiers à huile destinées à la production industrielle (huile et agrocarburants) ont renforcé la déforestation et l’accaparement des terres en Asie du Sud-Est. Plus récemment, les monocultures de palmier à huile ont également entraîné des destructions en Afrique et en Amérique latine.
Pourquoi les gouvernements postcoloniaux africains n'ont-ils pas démantelé ce modèle de la plantation colonial d'exploitation et d'extraction ? Une pièce importante se trouve dans les archives de la Banque mondiale.
Les banques européennes de développement ont financé une société de plantations en RDC fondée sur des injustices et des violences qui remontent à un accaparement des terres de l'époque coloniale. Lorsque la société a fait faillite en 2020, elles ont choisi de maintenir le modèle brutal de la plantation, continuant ainsi à être complices de la perpétration de la violence et du racisme que ce « développement » représente.
En juin 2019, un rapport de la BAD et du WWF Kenya a lancé un appel aux agences de financement du développement, principalement européennes, et à la Banque mondiale, pour qu'elles fournissent une aide financière à un nouveau fonds destiné à financer 100 000 hectares de (nouvelles) plantations d'arbres, afin de soutenir le développement potentiel de 500 000 hectares de plantations en Afrique orientale et australe.
La violence, les massacres et les déplacements forcés durant le conflit armé en Colombie ont contribué à la progression de la culture industrielle du palmier à huile. Il est indéniable que l’entreprise Poligrow a joué un rôle dans l’accaparement de terres et l’intimidation dans la municipalité de Mapiripán.
Organisations, réseaux et mouvements célèbrent la résistance etfont entendreleurs voix afin d’exiger que soit arrêtéel’expansion des plantations industrielles d’arbres.
Alors que les entreprises d’huile de palme se présentent comme des donateurs charitables pendant la pandémie, les communautés vivant dans et autour de ces plantations racontent une autre histoire.
Il y a plus de 100 ans, des terres ont été volées à des communautés de la République démocratique du Congo pour la production industrielle d’huile de palme. Depuis 2009, ces terres sont sous le contrôle de la société FERONIA.
En 2004, des ONG de conservation et le ministère des forêts ont lancé un modèle appelé Concessions pour la restauration des écosystèmes. Cet article examine de plus près ce modèle dans le contexte des menaces nouvelles et anciennes pour les forêts. (Disponible en indonésien).
Quelles sont les expériences des communautés riveraines de lieux où opèrent les entreprises qui s’engagent à des pratiques de « déforestation zéro » ?
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