Plantations d’arbres à grande échelle

Les plantations industrielles d’arbres sont des monocultures à grande échelle, équiennes (arbres du même âge) et gérées de manière intensive, qui mobilisent de vastes étendues de terres fertiles sous le contrôle des sociétés de plantation. La gestion des plantations s’accompagne de l’utilisation d’énormes quantités d’eau ainsi que de pesticides qui sont toxiques pour les êtres humains, les végétaux et les animaux dans les plantations et les zones environnantes.

Les autres informations 7 mai 2014
Okomu Oil Palm, le Groupe Dangote et United Food Industries en représentation du Groupe Salim d’Indonésie seraient les bénéficiaires des projets du gouvernement de l’État d’affecter 410 000 hectares de terres qui appartiennent à des membres de la communauté, pour y faire des plantations en régime de monoculture. Il n’y resterait que 30 000 ha pour les plus de 170 000 agriculteurs des communautés, qui gagnent leur vie grâce aux terres arables et aux forêts.
Articles de bulletin 5 avril 2014
« Ce sont les mouvements de femmes rurales qui ont été à la tête d'actions publiques massives qui font face aux grandes entreprises du secteur agroalimentaire (laboratoires pharmaceutiques qui produisent des semences transgéniques et des produits agricoles toxiques) et qui défendent la biodiversité. » (SILIPRANDI, 2013, p. 239)
Articles de bulletin 5 avril 2014
Un intéressant rapport d’Edwin C. Perry, Cheryl Potgieter et Urmilla Bob [1] met en lumière les rapports entre les conflits environnementaux et les femmes. Les auteurs rejoignent la tendance des mouvements de femmes, des organisations non gouvernementales (ONG) et des chercheurs à s’occuper de plus en plus du problème de la violence contre les femmes et du besoin d’examiner les liens de cette violence avec les situations de conflit.
Les autres informations 5 avril 2014
Le 8 mars dernier, les paysans du MPA, du MST et du MMC, les Quilombolas, l’Union des travailleurs ruraux de Mucuri et de Montanha, les membres de la FETAES, de la Jeunesse et d’autres mouvements sociaux sont descendus dans les rues de Montanha (Espírito Santo) pour dénoncer l’existence d’un pacte entre des propriétaires terriens, le pouvoir public et les multinationales comme Fibria (ex Aracruz Celulose) qui implique de transformer la région en un grand désert d’eucalyptus.