Mexique

Le concept de zone protégée, né au 19e siècle aux États-Unis pour désigner la conservation au moyen de l’établissement de « parcs nationaux », fit partie de la colonisation de « l’Ouest sauvage » et il a souvent servi depuis à s’approprier des territoires qui appartenaient aux autochtones pour les mettre sous le contrôle d’États, de centres de recherche ou d’entreprises.

Le communiqué suivant a été publié par le Réseau latino-américain contre la monoculture d’arbres (RECOMA). Il dénonce la situation de violence que vivent aujourd’hui les communautés et les peuples autochtones de la Selva Lacandona, au Chiapas. « Appel à la solidarité internationale pour protéger la Selva Lacandona du Chiapas, au Mexique. Février 2010.

El 41% del total del territorio de la región de la Sierra Madre de Chiapas – 227.000 km2, equivalente a la mitad de todo el territorio de Centroamérica – fue entregado a empresas nacionales y extranjeras en forma de concesiones mineras. Empresas mineras canadienses, estadounidenses y australianas, extraen de allí oro y plata, con la anuencia y protección de los gobiernos y el auspicio del TLC.

Desde 2004 el gobierno mexicano impulsa la expansión de las plantaciones de palma africana. Actualmente existen 9 plantas extractoras de aceite de palma en cuatro estados, 6 de las cuales están ubicadas en Chiapas, que es el principal estado productor de palma aceitera en México.

L’entreprise minière italo-argentine TERNIUM prévoit d’affecter à l’extraction de minerai de fer près de 2 000 hectares de forêt tropicale dans la municipalité de Coahuayana de l’État de Michoacán, dans le Sud-Ouest du Mexique. Entre autres choses, cette activité priverait d’eau toute la municipalité, où habitent quinze mille personnes.

L’organisation « Maderas del Pueblo del Sureste, A.C. » (Bois des peuples du Sud-Est) informe dans un récent communiqué que le 3 octobre dernier a eu lieu, de façon beaucoup trop rusée et brutale, une opération policière des gouvernements fédéral et d’état contre la population indigène et paysanne tojolabal de la communauté Miguel Hidalgo, municipalité de la Trinitaria, Chiapas, violant ainsi les droits de l’homme individuels et collectifs les plus élémentaires.

Les organisations de pêcheurs, de cueilleurs artisanaux, d’écologistes et d’universitaires de dix pays d’Amérique latine, réunies dans le réseau Redmanglar Internacional, se sont donné rendez-vous dans la localité de Cuyutlán, État de Colima, au Mexique, du 8 au 13 octobre.

Il y a trois ans, en réponse à un article que j’avais écrit sur la participation de l’industrie de la pâte dans la recherche en manipulation génétique des arbres, j’ai reçu un courrier électronique du secrétariat du FSC, situé à Oaxaca, au Mexique.

De nombreuses lettres ont été adressées de l’extérieur au gouvernement de l’Équateur, dans le cadre d’une campagne de soutien aux organisations sociales et indigènes équatoriennes qui cherchent à éviter l’approbation dans leur pays d’une législation qui impliquerait l’expansion des grandes monocultures d’arbres (voir l’article sur l’Équateur dans ce même numéro du bulletin).

Bertolt Brecht écrivait dans son exil : « Vraiment je vis à une époque sombre. Un mot innocent est folie. Un front lisse est une marque d'insensibilité. Celui qui rit n'a pas encore appris l'affreuse nouvelle, elle ne lui est pas parvenue. Quels temps que ceux-ci, où parler des arbres est presque un crime, parce que c'est faire silence sur tant de forfaits ! » C'était en 1938, mais cela pourrait être aujourd'hui.

Le mois de septembre a été vraiment riche en événements importants, auxquels ont participé activement d’éminents acteurs sociaux. La réunion ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce à Cancun, Mexique, est celle qui a eu le plus de retentissement, autant par la présence de milliers de personnes et d’organisations du monde entier qui manifestaient dans les rues contre l’OMC, que par l’attitude ferme de quelques pays du Sud face à l’arrogance de certains gouvernements du Nord. Le monde ne sera plus le même après Cancun.