L’Association nationale des populations paysannes et riveraines du Cameroun, Synaparcam, a organisé le 14 novembre des marches pacifiques le long des routes proches des plantations de palmiers à huile des sociétés Socapalm et Safacam. Les deux sont contrôlées par la Socfin, une multinationale agro-industrielle spécialisée dans les plantations de palmiers à huile et d’hévéas et qui possède des sociétés financières et d’exploitation en Belgique, au Luxembourg et en Suisse. Synaparcam compte plus de 1 000 membres de cinq plantations différentes. Par leurs manifestations du 14 novembre ils réclament que la Socfin respecte les promesses faites en 2015, qu’elle entame un dialogue sérieux avec Synaparcam en tant qu’intermédiaire choisi par les communautés, qu’elle résolve les nombreux conflits que ses plantations sont en train de causer, et que les autorités locales puissent accomplir leur fonction de surveillance des transgressions des lois commises par la société. Les marches ont fait suite aux actions de juin 2016, où des centaines de villageois se sont mobilisés pacifiquement pour interrompre les activités de Socapalm et de Sacafam dans les cinq plantations en question (voir le Bulletin 224 du WRM).
Cameroun : une association paysanne appelle la Socfin à tenir ses promesses
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