Sans eau, point de production alimentaire. En Afrique, une personne sur trois souffre de la pénurie d’eau et le changement climatique va encore aggraver les choses. Les savoirs locaux sur les systèmes extrêmement sophistiqués de gestion de l’eau sont actuellement détruits par un accaparement des terres à grande échelle, sous prétexte que sur ce continent l’eau est abondante, sous-utilisée et prête à être exploitée pour une agriculture tournée vers l’exportation. En Afrique, la plupart des transactions foncières portent sur des activités agricoles à l’échelle industrielle qui vont consommer d’énormes quantités d’eau. La quasi-totalité d’entre elles sont situées dans de grands bassins fluviaux qui permettent l’accès à l’irrigation. Elles occupent des zones humides fertiles et fragiles, ou sont situées dans des zones plus arides où l’on peut puiser de l’eau dans de grands fleuves. Un rapport de GRAIN révèle que derrière la recherche frénétique de terres qui se déroule actuellement en Afrique se développe une lutte mondiale pour une ressource qui apparaît comme de plus en plus précieuse: l'eau.
La version intégrale du rapport est disponible sur: http://www.grain.org/fr/article/entries/4566-ruee-vers-l-or-bleu-en-afrique-derriere-chaque-accaparement-de-terres-un-accaparement-de-l-eau.
Ruée vers l’or bleu en Afrique : Derrière chaque accaparement de terres, un accaparement d’eau
Bulletin WRM 214
3 juin 2015
Thèmes: Spoliation foncière légale
Pays: Afrique (general)
Langues:
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