Les Nations unies ont proclamé 2010 Année internationale de la diversité biologique. D’après son site Web officiel, « C’est une célébration de la vie sur la Terre et de la valeur de la biodiversité pour nos vies. Le monde est invité à prendre des mesures en 2010 pour sauvegarder la diversité de la vie sur Terre : la biodiversité ». La biodiversité y est présentée comme notre « richesse naturelle », celle dont nous dépendons pour obtenir « aliments, combustibles, médicaments et d’autres éléments indispensables » sans lesquels nous ne pourrions pas vivre.
Bulletin Numéro 151 - Février 2010
NOTRE OPINION
LES COMMUNAUTÉS ET LES FORÊTS
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27 février 2010L’Afrique est riche en mangroves : s’étendant de la Mauritanie à l’Angola sur la côte atlantique et de la Somalie à l’Afrique du Sud le long de l’Océan indien, elles couvrent plus de 3,2 millions d’hectares.
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27 février 2010Les dernières forêts du Bangladesh sont en train de disparaître, et il est fréquent qu’on en blâme l’agriculture sur brûlis que pratiquent les populations locales. Le gouvernement, à l’aide de prêts et de fonds fournis par les institutions financières bilatérales et multilatérales, encourage activement la plantation d’arbres, ce qui indiquerait qu’il essaie de redresser la situation.
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27 février 2010Un article publié par le périodique La Tercera [1] et repris dans le blog mapuche IMC [2] révèle les résultats d’une investigation menée par des chercheurs de l’Université Australe de Valdivia, selon laquelle la présence de la forêt indigène est associée à une plus forte production d’eau. D’après le rapport, la plupart des forêts tempérées sud-américaines se trouvent dans l’Écorégion de la forêt de Valdivia (35-488S), au Chili et dans les zones adjacentes de l’Argentine. Cette région a été classée parmi les zones de haute priorité en matière de conservation.
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27 février 2010Le tsunami de décembre 2004 qui ravagea plusieurs côtes asiatiques permit de voir à quel point l’homme avait détruit les mangroves, ces ceintures vertes protectrices du littoral. Le besoin de restaurer ces ceintures protectrices naturelles se fit sentir, mais les tentatives dans ce sens n’eurent pas beaucoup de succès.
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27 février 2010Un rapport récent de Greenpeace [Why logging will not save the climate: the fallacy of GHG emissions reductions from so-called ‘Sustainable Forest Management’ (SFM) or Reduced Impact Logging (RIL) of natural forests] évalue les émissions de gaz à effet de serre (GES) de plusieurs modalités d’exploitation forestière.
LES COMMUNAUTÉS ET LA MONOCULTURE D'ARBRES
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27 février 2010Plantar S.A. Reflorestamentos, une entreprise sidérurgique et de plantation en activité au Brésil, dans l’État de Minas Gerais, s’efforce depuis longtemps d’obtenir de l’argent par le biais du Mécanisme de développement propre (MDP).
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27 février 2010Un article publié dans EU.observer.com [1] nous apprend que « dans un brouillon de communiqué de la Commission européenne qui donne aux États membres des orientations sur l’utilisation des biocarburants, les plantations de palmier à huile, une des sources de biocarburant les plus destructrices, sont classées parmi les forêts. En essence, le document allègue que ces plantations sont suffisamment hautes et ombragées pour compter comme des forêts ».
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27 février 2010Un projet de recherche a été mis en œuvre au Laos pour évaluer les conséquences économiques, écologiques et sociales des grandes concessions pour la plantation d’hévéas et pour faire des recommandations sur l’aménagement futur du territoire. Les recherches ont duré une année, de juillet 2007 à juillet 2008, et elles ont porté sur deux provinces du Sud du Laos (Champassak et Salavane) choisies à cet effet.
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27 février 2010Le communiqué suivant a été publié par le Réseau latino-américain contre la monoculture d’arbres (RECOMA). Il dénonce la situation de violence que vivent aujourd’hui les communautés et les peuples autochtones de la Selva Lacandona, au Chiapas. « Appel à la solidarité internationale pour protéger la Selva Lacandona du Chiapas, au Mexique. Février 2010.
LE COMMERCE DU CARBONE
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27 février 2010Le plan pour réduire les émissions découlant du déboisement et de la dégradation des forêts (REDD) part d’une idée très simple : il suffit de faire en sorte qu’une forêt vivante vaille plus qu’une forêt morte. Or, à y regarder de près la chose n’est pas du tout simple. Pour les peuples forestiers, les forêts vivantes ont déjà plus de valeur que les forêts mortes. REDD pourrait impliquer de transférer aux entreprises polluantes et aux financiers du carbone le contrôle des forêts.