Beaucoup d’années sont passées depuis que j’ai eu l’honneur d’être élu coordinateur international du WRM. Les paroles me manquent pour remercier ceux qui m’ont donné cette opportunité qui m’a ouvert des horizons dont je soupçonnais à peine l’existence et qui m’a permis d’être un apprenant dans tous les domaines avant de coordonner quoi que ce soit.
Bulletin Numéro 161 - Décembre 2010
NOTRE OPINION
DERECHOS HUMANOS ... NO TAN DERECHOS
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30 décembre 2010Le 10 décembre a été institué par les Nations unies comme le Jour des droits humains, pour célébrer la date de l’année 1948 où fut approuvée la Déclaration universelle des droits de l’Homme, qui consacre la reconnaissance due aux droits et à la dignité de l’être humain comme « le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde ». La Déclaration est la résultante d’une évolution et d’un moment historique déterminé qui, dans le souci d’être universelle et concrète, comme le signale fort justement Amnesty International, incarne « les normes et les principes qui ont commencé à être promulgués depuis des siècles de façon fragmentaire et diffuse dans divers milieux culturels ».
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30 décembre 2010Dans le cadre de la célébration du Jour des droits de l’Homme, nous croyons opportun de divulguer un travail réalisé cette année au Brésil. Il s’agit d’une recherche qui analyse les effets de méga-projets commerciaux sur les droits de l’homme. Dans ce cas, les projets en question sont des plantations d’eucalyptus à grande échelle dans le Nord de l’État d’Espiritu Santo. Le dossier est un apport important, car il offre une vision qui élargit et enrichit la lutte pour les droits de l’homme, tout en contribuant à ce que le thème des droits de l’homme soit plus effectivement incorporé dans les luttes des communautés touchées.
COMUNIDADES Y BOSQUES
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30 décembre 2010Le versant Pacifique du Guatemala est composé de quelque 17 bassins hydrographiques. La majorité des fleuves de cette région ont une longueur d’environ 100 kilomètres seulement, de leur naissance dans la partie haute des montagnes et dans la chaîne volcanique, jusqu’à leur embouchure. L’un de ces fleuves est le Coyolate, qui naît dans les montagnes du département de Chimaltenango et traverse plusieurs communes et communautés. Dans la partie moyenne du bassin se trouvent de grandes étendues de plantations industrielles et d’élevage.
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30 décembre 2010L’Afrique occidentale était autrefois le centre de l’industrie de l’huile de palme. L’exportation de fruits de palmier commença en 1832 et, en 1911, l’Afrique occidentale « britannique » en exportait à elle seule 157 000 tonnes, dont près de 75 % provenaient du Nigeria. Dans les années 1970, les administrateurs britanniques introduisirent cette plante en Malaisie et, en 1934, ce pays remplaça le Nigeria en tant que principal exportateur du produit. En 1966, la Malaisie et l’Indonésie avaient dépassé la production totale d’huile de palme de l’Afrique.
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30 décembre 2010A mesure qu’avancent les politiques de développement et néo-extractivistes des gouvernements de la région, avance aussi la destruction de la nature et l’ethnocide-génocide des peuples indigènes qui l’habitent. Le dilemme est plus aigu que jamais : ou on stoppe la pénétration capitaliste, ou les peuples indigènes et les forêts disparaîtront.
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30 décembre 2010Aux Philippines, l’extraction minière et l’exploitation forestière ont été des facteurs déterminants de la disparition du couvert forestier du pays, qui est passé de 17 millions d’hectares en 1934 à seulement trois millions en 2003, soit une diminution de 82 pour cent. Alors que soixante pour cent du territoire du pays étaient couverts de forêts il y a soixante-dix ans, moins de dix pour cent le sont à présent. Or, plus de la moitié des activités minières en cours et en projet sont situées dans des zones très vulnérables du point de vue écologique, et plus d’un tiers des projets d’exploration et d’extraction minière sont prévus dans des forêts intactes. Ainsi, une bonne partie du peu de forêts qui restent pourrait disparaître au profit des industries extractives.
COMUNIDADES Y MONOCULTIVOS DE ÁRBOLES
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30 décembre 2010Une des promesses des entreprises forestières pour obtenir leur acceptation – de la part du gouvernement et des collectivités locales – est la création d’emplois. Ce qui n’est pas préalablement défini, c’est quel type d’emploi, et sous quelles conditions de salaire et de santé sera réalisé le travail.
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30 décembre 2010En ce moment où les ressources hydriques deviennent rares et sont de plus en plus menacées par le réchauffement planétaire et par le changement climatique, une recherche menée en Afrique du Sud s’avère très opportune. Après avoir surveillé pendant 70 ans la réserve de Jonkershoek, située au Cap, dans le Sud-Est du pays, l’étude révèle l’impact des plantations d’arbres en régime de monoculture sur l’eau souterraine et sur le débit des fleuves. Cela est très important, car les plantations d’arbres consomment un volume d’eau considérable et se sont multipliées en Afrique du Sud, un pays aride.
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30 décembre 2010La page Web du FSC a annoncé que l’entreprise Chikweti Forests du Nyassa, de la province de Nyassa située dans le Nord du Mozambique, cherche à obtenir le « label vert » pour une plantation de 33 916 hectares de monoculture d’arbres. Selon nos informations, une préévaluation de cette certification aurait été faite en novembre 2010, et l’évaluation principale serait prévue pour février–mars 2011. L’entreprise certificatrice du FSC est la Soil Association Woodmark, et son siège est au Royaume-Uni.