Cela fait bien des années que le WRM dénonce comme inacceptable le fait de certifier des plantations industrielles d’arbres. La cible principale a été le FSC, car il se présente au monde comme le label le plus sûr et le plus respecté qui existe pour les produits dérivés du bois, et s’enorgueillit même de compter parmi ses membres plusieurs organisations non gouvernementales.
Bulletin Numéro 163 - Février 2011
Le FSC continue de certifier contre vents et marée
Bulletin WRM
163
Février 2011
NOTRE OPINION
LE FSC CONTINUE DE CERTIFIER CONTRE VENTS ET MARÉE
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28 février 2011Dans le système de certification de projets, tout peut finir par recevoir un « label vert », pour peu que certaines formalités soient respectées. Néanmoins, l’essence, les caractéristiques principales de certains projets destructeurs ne sont jamais mises en question. Dans le cas des plantations d’arbres, ces caractéristiques sont les grandes dimensions, l’expansion permanente, la monoculture accompagnée de l’emploi de produits chimiques dangereux, et ainsi de suite. Il en découle un système qui mène à la destruction, à l’extinction de la diversité biologique, à l’exclusion et la marginalisation de populations, à l’altération du climat.
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28 février 2011Las empresas que promueven el monocultivo de árboles en gran escala no buscan el sello del FSC solo para valorizar su producto final. Existen empresas que usan el FSC con un objetivo bien específico y bien diferente: obtener la certificación para vender créditos de carbono. Es el caso de la empresa Plantar S/A en el estado de Minas Gerais, Brasil. Hace más de 10 años, la empresa Plantar presentó un proyecto de venta de créditos de carbono al Fondo Prototipo de Carbono (PFC- Prototype Carbon Fund) del Banco Mundial. Este Fondo pretendía reunir proyectos pilotos de comercio de carbono a través del MDL (Mecanismo de Desarrollo Limpio) en diversos sectores productivos, para que estos ‘buenos' ejemplos se pudieran multiplicar posteriormente.
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28 février 2011Depuis 1974, les plantations industrielles d’arbres se sont étendues au Chili, en se concentrant principalement dans les régions de Bío-Bío et de l’Araucanie, quoique présentes aussi dans les régions de Maule, Los Ríos et Los Lagos.
ARTICLES NON DISPONIBLES EN FRANÇAIS
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28 février 2011Dans le premier bulletin de l’année et à l’occasion de l’Année internationale des forêts, nous vous avons fait part de l’idée de définir la forêt à partir de sa véritable signification : un écosystème divers, base de sustentation de formes de vie et de moyens d’existence, riche en couleurs, en textures, en sons et en arômes. Nous ne recherchons pas une définition encyclopédique, rigide, définitive. Nous aspirons à construire collectivement une mosaïque de significations, d’expériences et de rêves, d’images, de poèmes, de chansons et même de craintes concernant la forêt. « Si les forêts disparaissent un jour, là oui, nous connaîtrons le véritable enfer sur terre », nous a écrit un ami chilien du WRM.
DÉFINIR LES FORÊTS
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28 février 2011Sydney Possuelo, defensor de los derechos de los pueblos indígenas y ex presidente de la Fundación Nacional del Indio (FUNAI) del estado brasileño, impulsó la demarcación del territorio indígena Yanomami, el más vasto del mundo, y la creación de los Frentes de Protección Etnoambientales para garantizar la existencia de los pueblos en aislamiento. El pasado mes de diciembre, Possuelo lanzó una “carta abierta” (http://wrm.org.uy/paises/Carta_Possuelo_firmas.pdf) pidiendo con vehemencia que se proteja la vida de los últimos pueblos indígenas aislados de la selva amazónica.