L’article d’opinion d’Abetnego Tarigan, membre de l’ONG indonésienne Walhi, et d’Iwan Nurdin, du Consortium pour la réforme agraire, publié par le Jakarta Post, montre que l’attention internationale se centre sur les répercussions environnementales des entreprises de plantation, plutôt que sur leurs violations des droits de l’homme. Les auteurs expliquent que la torture et le meurtre récent d’Indra Pelani découlent d’un système industriel de plantation bien établi, qui s’est emparé de parcelles entières sans le consentement de la population. Les entreprises ont confié la protection de leurs plantations, et des gardes armés agissent constamment avec violence et en toute impunité. D’après les auteurs, « Les organisations écologistes et leurs sympathisants se soucient davantage de protéger la biodiversité et les stocks de carbone que de défendre la vie, les droits fonciers, les moyens d’existence ou la survie culturelle ».
L’article complet est disponible sur :
http://www.thejakartapost.com/news/2015/03/28/lives-matter-most-around-plantations.html#sthash.HtrrN3Bi.dpuf