Pâtes et papiers
Les monocultures d’arbres à grande échelle visant à produire de la pâte à papier et du papier, ainsi que les infrastructures et les usines de pâtes à papier associées à ces plantations, se sont implantées sur les terres fertiles des communautés. Elles ont détruit des forêts et des prairies, notamment en Amérique latine, en Asie et en Afrique australe. Les espèces utilisées sont à croissance rapide et ne sont pas originaires de ces pays. Il s’agit notamment de variétés d’eucalyptus, d’acacias et de pins.
Le Tribunal supérieur du département de Valle del Cauca a prononcé une sentence contre la société de plantations industrielles Smurfit Kappa Cartón Colombia, après plus de 50 ans de lutte de la part de communautés paysannes qui ont subi toutes sortes de destructions.
Adhérez à cette lettre pour dénoncer le maquillage vert de la multinationale finlandaise UPM, qui tente d'installer une nouvelle usine de pâte à papier et d'étendre les plantations d'arbres de monoculture en Uruguay.
La construction de l’usine de papier Suzano Papel e Celulosa, ainsi que des routes voisines, le transport incessant de bois et l’affluence massive de travailleurs ont causé beaucoup de destruction pour les populations locales. Voici le témoignage d’une femme militante.
La société UPM a exigé, comme condition pour établir sa deuxième usine de cellulose, que le gouvernement uruguayen construise un nouveau chemin de fer qui relierait le site de sa future usine et le port.
Au cours des 10 dernières années, grâce à leur lutte, des familles du nord-est de l’Argentine ont réussi à récupérer des terres qu’avait accaparées Arauco. Aujourd’hui, ces familles y cultivent des aliments.
En 2017, la société finlandaise UPM a signé un contrat avec le gouvernement uruguayen pour la construction d’une troisième usine géante de production de cellulose. Dans ce projet, la multinationale impose des conditions exorbitantes.