Systèmes de certification
« Continuez à acheter ! » C’est le message que mettent en avant les systèmes de certification. Chaque fois qu’un produit industriel ou agricole est discrédité, une initiative de certification volontaire voit bientôt le jour. Ces systèmes de certification permettent d’élargir le contrôle des entreprises sur les terres communautaires. Ils ont également tous échoué à résoudre les conflits entre les communautés et les sociétés qui ont pris le contrôle de leurs territoires. Leur contribution à la réduction des dommages écologiques reste également bien difficile à cerner, en particulier lorsque des monocultures industrielles reçoivent un label « vert ».
La production industrielle de caoutchouc naturel a toujours été synonyme de destruction et d’exploitation. Près de 70 % de la production sert à la fabrication de pneus. L’augmentation de l’utilisation du caoutchouc va de pair avec l’augmentation du nombre d’autos, de camions et d’avions.
À première vue, le village de Nzivi est un village comme beaucoup d’autres dans la région. Mais il présente une différence importante : ce village n’autorise pas les investisseurs à exercer des activités à grande échelle. Green Resources est la principale entreprise de plantations privée. (Disponible en swahili).
Presque tous les articles du présent bulletin du WRM portent sur les plantations d’arbres et certains d’entre eux parlent même des sceaux de certification déjà mentionnés et de la façon dont ceux-ci profitent dans les faits aux entreprises au détriment des communautés.
Nombreuses plantations de monocultures certifiées sont établies au Brésil sur des terres dont les titres de propriété ont été obtenus frauduleusement. Le présent article examine le cas de Agropalma et Jari Florestal.
Forts de l’adhésion d’organisations des cinq continents, Amis de la Terre International et le WRM dénoncent l’échec de la RSPO à éliminer la violence et la destruction que causent les monocultures de palmier à huile.
Nous invitons les organisations à signer et à soutenir la déclaration, qui dénonce le fait que la RSPO, depuis sa création il y a 14 ans, est un outil au service des intérêts commerciaux du secteur de l'huile de palme.