Madagascar est l’un des pays les plus pauvres du monde : 70 % de ses habitants vivent au-dessous du seuil de pauvreté. La plupart de la population travaille à l’agriculture de subsistance dans des communautés rurales isolées, et dépend des ressources forestières pour ses besoins quotidiens en bois de chauffage (42 % de la consommation de bois), en charbon (39 %) en bois d’œuvre [1] et en divers produits forestiers non ligneux. En tant qu’écosystème, les forêts fournissent des services essentiels et elles ont une place importante dans le patrimoine culturel ancestral de ces communautés : la population rurale dépend de la méthode traditionnelle tavy (culture sur brûlis) pour préserver ses droits fonciers coutumiers et obtenir des terres fertiles pour l’agriculture ; en outre, les forêts sont souvent des cimetières sacrés.
Madagascar est mondialement considéré comme un des lieux de conservation les plus importants du fait de l’étonnante diversité de sa flore et de sa faune, dont la plupart des éléments sont endémiques dans les écosystèmes forestiers de l’île. Le problème de la dégradation de ses forêts primaires a été largement documenté à partir des années 1980. La diversité biologique étant perçue comme « une ressource mondiale commune », les organisations conservationnistes internationales accordent beaucoup d’importance à la conservation des forêts de Madagascar. Ainsi, l’État a reçu un soutien international considérable pour la mise en place de mesures de conservation s’étendant sur presque deux décennies.
Ce soutien a permis de financer une bonne partie du Plan d’action pour l’environnement national (NEAP), un programme en trois étapes couvrant la période 1991-2008 et destiné surtout à la protection et la gestion de la diversité biologique en tant que « patrimoine national ». Un cadre institutionnel a été établi, qui comprend le nouveau ministère de l’Environnement et l’association nationale pour la gestion des 1,7 million d’hectares de zones protégées du pays (ANGAP), suivi par la restitution de la responsabilité de la gestion aux communautés, sous la juridiction de comités de gestion communautaire des forêts (COBA) qui font respecter les droits d’usage et d’exploitation et interdisent le système tavy. Le fait le plus marquant dans le cadre du NEAP a peut-être été la décision prise en 2003 de tripler les zones protégées. Le Système des aires protégées de Madagascar (SAPM) a été créé et 3,8 millions d’hectares de forêts ont été mis sous protection temporaire dans ce qu’on appelle les Nouvelles aires protégées (NAP).
La « vision de Durban » est la dernière réponse de l’État au problème du déboisement. Elle se conforme aux recommandations de la CDB et de l’UICN. Il est évident que la conservation des forêts qui restent à Madagascar est essentielle à plusieurs niveaux. Pourtant, depuis 1991 le pays a perdu presque 1,5 million d’hectares de ses forêts primaires. La diversité biologique se concentre maintenant sur 9 millions d’hectares d’écosystèmes forestiers. L’habitat le plus affecté est la forêt humide, surtout dans les régions côtières. Donc, le SAPM va-t-il fonctionner ?
Les politiques de conservation du gouvernement de Madagascar sont fondées sur l’exclusion et l’application des lois, en partant de deux hypothèses : (1) que le respect de la législation est une condition nécessaire pour la conservation des ressources, et (2) que les populations sont les principales responsables de la dégradation et que, sans réglementations, elles n’auront pas de motivation pour conserver ces ressources [2]. Ces réglementations touchent surtout les communautés tributaires des forêts, qui, à Madagascar, ont trop souvent été considérées comme destructrices de l’habitat forestier, du fait de leur ignorance des dégâts que provoquent leurs méthodes de culture traditionnelles et en raison de la croissance démographique qui provoque une exploitation excessive. Pourtant, cette vision des choses ne tient pas compte du fait que les mécanismes de conservation appliqués à Madagascar ont toujours été imposés aux communautés, souvent sans les consulter. Pour que les politiques puissent être appliquées correctement, les responsables, qu’il s’agisse de l’État ou des communautés, doivent avoir non seulement l’intention mais aussi la capacité de respecter les normes. Les communautés peuvent en avoir l’intention, mais quant à leur capacité de ce faire, il faudra voir si le SAPM s’attaque aux causes premières de la dégradation. Si les NAP ont des effets négatifs sur ceux qui dépendent des forêts pour leur existence, la durabilité du SAPM en pâtira. Par exemple, interdire l’accès à plus de la moitié des forêts naturelles sans proposer d’autres sources d’énergie, alors que le pays a besoin de 21,7 millions de mètres cubes de bois par an, est justement une des choses qui vont affecter ceux qui devraient jouer le rôle d’intendants de l’environnement.
Dans la région d’Anosy, dans le Sud-Est, la pauvreté atteint des degrés extrêmes. La région possède quelques-unes des plus grandes forêts littorales humides et basses qui restent, classées comme fortement prioritaires pour la conservation. Ces forêts possèdent une diversité biologique stupéfiante et sont considérées comme une ressource intacte de grand potentiel économique pour l’avenir. Quatorze NAP y ont été démarquées et en sont à des étapes diverses. La plus large (70 000 ha) est celle de Tsitongabarika (TGK), qui deviendra la réserve naturelle la plus grande du pays. Ceci affectera directement les moyens de vie de 200 000 personnes qui habitent 37 villages. La zone est aussi la principale source de bois de la plupart de la région. En 2005, la région d’Anosy est devenue aussi le site du premier d’une série de projets miniers. QIT Madagascar Mining (QMM), filiale de Rio Tinto, a reçu l’autorisation du gouvernement de mettre en œuvre un programme d’extraction d’ilménite et le programme a eu beaucoup d’impact sur la conservation des forêts de la région. Les gisements se trouvent sous les dernières forêts littorales intactes, qui seront remplacées par des plantations d’arbres exotiques en régime de monoculture. L’entreprise s’est engagée à renoncer à une part des bénéfices pour protéger les fragments de forêt les plus larges qui se trouvent à proximité des endroits prévus pour les mines. Il s’agissait des premières NAP à mettre en œuvre dans la région ; par la suite, elles ont été intégrées dans le réseau du SAPM. D’après certains rapports publiés, les parties prenantes directement touchées par le projet, dont les communautés tributaires des forêts, n’ont pas été suffisamment consultées [3]. Les ONG écologistes internationales s’intéressent énormément au projet QMM et à la zone protégée TGK, ce qui veut dire qu’un grand nombre de parties prenantes puissantes, dont les points de vue et les intérêts diffèrent peut-être beaucoup de ceux des acteurs locaux, s’intéressent au développement et à la mise en œuvre du SAPM.
L’Azafady est une ONG malgache qui travaille depuis 10 ans avec les communautés tributaires des forêts de la région d’Anosy à des projets de développement et de conservation. Depuis 2000, l’Azafady est le partenaire local de la communauté de Ste.
Luce, un village composé de trois hameaux proches de la forêt littorale de Manafiafy, dont certaines parties ont été proposées pour l’emplacement des mines futures. La population vit surtout des revenus de la pêche, complétés par des cultures de subsistance. De nombreuses familles ne font que deux repas par jour, composés surtout de manioc, une plante qui tolère l’aridité du sol. Les villages trouvent dans la forêt le bois de feu, les matériaux de construction et pour la pêche et les médicaments indispensables. La forêt qui reste est très fragmentée ; elle comprend 17 secteurs qui couvrent 1 950 ha. Les deux fragments les plus larges (S9 et S17) sont les zones choisies par la QMM pour la conservation ; elles sont gérées par un comité auquel participent des membres de la communauté, le ministère de l’Environnement et la filiale de Rio Tinto, QMM. Depuis que la gestion de la forêt a été remise sous le contrôle local en 2003, le COBA gère maintenant les secteurs de forêt affectés à l’usage local, en appliquant des règlements et des tarifs fixés par les villages et le ministère de l’Environnement. Un autre secteur, le S8, est une « zone de conservation » où l’on permet la cueillette de certains produits, mais l’agriculture tavy est interdite à l’intérieur et autour de la forêt. Cette année, l’Azafady a fait une enquête dans 60 foyers, y compris ceux du chef du village et des membres du COBA, pour connaître l’avis et l’attitude de la communauté à l’égard des mécanismes de conservation forestière. Les réponses de la communauté et l’expérience de l’Azafady qui a travaillé avec elle à des projets de conservation, montrent que ses membres sont en fait des gestionnaires informés et engagés en matière d’environnement et qu’ils sont favorables à la protection, en dépit des effets négatifs que les moyens de conservation étatique ont sur eux.
Les zones protégées sont les fragments de forêt les plus proches du village, où les familles de deux hameaux se rendaient de préférence pour cueillir du bois et d’autres produits forestiers. À présent, les villageois doivent aller bien plus loin pour satisfaire leurs besoins quotidiens. Les familles ont signalé qu’elles avaient deux heures supplémentaires de marche à faire chaque jour pour trouver du bois. Les besoins de la communauté n’ayant pas diminué, les fragments de forêt gérés par le COBA sont soumis à des pressions supplémentaires. Le chef du village a dit que les nouvelles normes de conservation n’avaient pas été communiquées comme il fallait à ceux qui avaient le plus besoin de les connaître, et que cela avait provoqué la criminalisation de quelques personnes des lieux. En 2006, six villageois ont été condamnés à des amendes, mais la décision n’a pas été exécutée. Les membres du COBA ont signalé qu’il était parfois difficile de faire respecter l’interdiction du tavy, puisque leurs voisins n’ont pas reçu d’autres terres fertiles en échange. D’autres ont dit que, dans des zones où il est permis de ramasser du bois mort, certaines personnes continuaient de couper des arbres dans la forêt et laissaient le bois sécher sur place pour le ramasser plus tard. Les membres du comité ont le sentiment que, non seulement ils ont perdu la possibilité d’accéder à de nombreuses parties de la forêt, mais ils ont en plus été chargés d’assurer la gestion de la forêt sans rétribution [4]. Les politiques adoptées ont donné aux gens des lieux la responsabilité légale sans s’occuper des facteurs extérieurs qui sont à l’origine de la dégradation et qui peuvent la perpétuer. Les conséquences de ces politiques ont été différentes suivant les familles. Celles du 3e hameau ont toujours utilisé un fragment de forêt différent pour s’approvisionner en bois de feu, et elles ont eu l’impression que leurs moyens de vie avaient été moins touchés que ceux des familles des deux autres villages. Les foyers les plus pauvres sont les plus affectés, car ils dépendent davantage du manioc qui demande une consommation plus grande de combustible.
Pourtant, la population locale a manifesté avec éclat son approbation à l’égard de la protection de la forêt et l’interdiction du tavy. Toutes les personnes interviewées étaient favorables aux zones protégées ; la réponse la plus fréquente a été qu’il était nécessaire de conserver la forêt pour les générations futures. 90 % des interviewés approuvaient l’interdiction du brûlis pour la même raison. Ces déclarations ont été mitigées par la suite : les gens n’étaient pas contents de devoir marcher davantage pour trouver du bois et ils ont dit qu’ils n’avaient pas d’autre choix que d’aller dans la forêt indigène. Plus de la moitié ont dit que le tavy était, aux dires d’une femme, « un mal nécessaire » parce que les gens avaient besoin de planter des vivres. D’autres ont dit que le tavy était nécessaire parce que c’était la manière traditionnelle d’obtenir la propriété de la terre. Mais le plus important est que, quoique les gens de Ste. Luce soient pris dans un cercle de pauvreté et de malnutrition, ils n’ignorent pas les problèmes écologiques et comprennent qu’il faut protéger la forêt. Les villageois ont signalé que la qualité du sol se détériorait parce que le couvert forestier avait été éliminé. Ils ont des idées claires sur les connaissances et le soutien dont ils ont besoin pour diminuer leur dépendance du tavy et de la forêt, mais ils ont dit que ce soutien n’existait pas dans leur village. Ces déclarations sont confirmées par des preuves solides de leur mentalité de bons gestionnaires. Depuis 2003, la communauté, femmes et enfants compris, a participé avec enthousiasme à toutes les activités de reboisement d’Azafady. La pépinière d’arbres de l’organisation est à présent gérée localement. Ils collectent des graines des essences indigènes et ils s’en occupent dans la pépinière. Le reboisement inclut des espèces endémiques en danger, en plus de celles qui seront utiles aux communautés. Les témoignages des villageois et des membres du comité de gestion portent à croire que les zones protégées sont respectées par la grande majorité. La plupart des interviewés ont reconnu que le COBA avait réussi à freiner l’abattage d’arbres et ils ont remarqué qu’il y avait de nombreuses repousses dans les zones protégées.
Au moment d’établir les systèmes de protection dans le Sud-Est de Madagascar, la consultation de la population n’a pas été suffisante. De ce fait, les politiques et les programmes n’ont pas suffisamment pris en compte les réalités locales – en l’occurrence le processus historique complexe pour l’obtention de titres fonciers, l’isolement géographique des communautés, leurs moyens de subsistance dans une région au sol pauvre en nutriments – et ils ne se sont pas attaqués simultanément aux causes profondes de la dégradation de la forêt, c’est-à-dire à l’absence de solutions de rechange pour les communautés qui en dépendent. Pour remplir leur rôle de gestionnaires de manière efficace, les communautés doivent avoir non seulement la responsabilité mais aussi les ressources nécessaires. Les paysans de Ste. Luce comprennent les processus écologiques et l’impact négatif de la pression humaine sur une ressource qui est importante aux plans national et mondial, mais aussi pour leur vie quotidienne. Ils apprécient les valeurs de la forêt, pour les matériels qu’elle fournit et pour le rôle qu’elle joue dans les pratiques culturelles ancestrales. Ces valeurs sont différentes de celles que les ONG écologistes, les entreprises ou le gouvernement attribuent à la forêt. Lorsque la forêt est conservée pour « la diversité biologique » ou pour « les services de l’écosystème », cela veut dire que les mesures correspondantes n’ont pas prévu de fournir aux communautés forestières des ressources et des stratégies de subsistance de remplacement. Un plan de gestion durable doit être holistique et prendre en compte les besoins de croissance locaux. Les représentants de la communauté devraient participer au processus de négociation sur un pied d’égalité, non seulement parce qu’ils y ont droit mais pour assurer la durabilité des NAP et la conservation du patrimoine naturel de Madagascar, puisqu’ils en sont les principaux usagers. Les rapports de pouvoir sont inégaux, mais les ONG ou les associations qui connaissent la réalité locale pourraient contribuer à équilibrer la situation et veiller à ce que le dialogue multi-parties soit exactement cela.
Au cours des deux dernières années il y a eu des changements dans l’environnement politique, qui suggèrent que les parties prenantes régionales, nationales et internationales sont peut-être en train d’arriver à la même conclusion et qui auront des effets positifs sur les possibilités de conserver la forêt dans le Sud-Est de l’île. En 2006, le gouvernement a publié le Plan d’Action pour Madagascar (MAP), un cadre stratégique sur cinq ans centré sur la croissance économique et dont le but est de réduire la pauvreté de 50 % [5]. Les ressources naturelles sont considérées comme le principal atout du pays pour le développement futur, et la protection et la gestion durable de ces ressources sont définies comme une priorité. Le MAP reconnaît que la population rurale est le principal vecteur des stratégies économiques et que les efforts de conservation déployés par l’État seront un échec sans la participation des communautés tributaires des forêts au processus de développement. Dans le cadre de l’objectif du MAP pour l’environnement, la politique concernant la Réserve Foncière pour le Reboisement (RFR) prévoit que les communautés puissent devenir propriétaires et gestionnaires des terres qu’elles auront reboisées, ce qui fournit aux communautés voisines du SAPM des ressources de rechange. Azafady est en train de mettre en œuvre l’un des premiers projets RFR dans la région d’Anosy, avec Ste. Luce et deux autres villages en bordure des forêts littorales. Les villages ont destiné 30 ha à la plantation de 36 000 arbres à croissance rapide pour l’usage de la communauté. En 2008, le projet a planté 12 000 arbres sur 10 ha, et établi une pépinière de 30 000 plantes grâce à la participation et l’enthousiasme des villageois. Les femmes ont demandé et obtenu d’apprendre à construire des cuisinières économiques en combustible, un autre volet du projet qui les aide à réduire de 80 % leur consommation de bois de feu. Tous les villageois interviewés se sont montrés favorables au projet en raison des avantages qu’il apportera à leurs enfants.
Il semble évident, du moins sur le papier, que les communautés tributaires des forêts ont joué en 2007-2008 un rôle plus central dans la formulation de la structure de gestion et du plan d’aménagement sur cinq ans de la zone protégée de Tsitongabarika. Le processus a réuni les représentants des communautés, des ONG écologistes internationales, des ONG et des associations locales, les gouvernements national, régional et local, des donateurs et des entreprises privées. Dans la politique de gestion, la conservation est perçue comme inséparable des considérations sociales et humaines, et la participation des communautés dépendantes à des bénéfices tangibles est considérée comme essentielle pour que cette NAP puisse réussir là où d’autres ont échoué. Le régime de gestion choisi inclut non seulement les zones protégées (à utiliser uniquement pour l’écotourisme) mais aussi des zones de conservation où les communautés auront certains droits d’usage ou d’extraction, et des zones de production. Le système KoloAla y est intégré ; il vise à compléter la Vision de Durban en prévoyant les besoins en bois de chauffage, bois d’œuvre et produits forestiers à longue échéance, au moyen d’une gestion efficace et durable des forêts de production et des zones de reboisement. [6]. Pour les zones de préservation, de conservation et de production le plan prévoit dans tous les cas la participation des communautés affectées à leur gestion. L’objectif du plan est d’améliorer les résultats de la conservation tout en améliorant le niveau de vie des communautés locales. L’amélioration de l’agriculture, l’exploitation rationnelle des produits forestiers et l’écotourisme sont considérés comme prioritaires. Les représentants des communautés, le gouvernement local et les ONG locales sont inclus dans la structure de gestion, ce qui représente un premier pas très important.
Les systèmes basés sur les règlements peuvent fonctionner, mais il faut qu’ils soient compatibles avec les réalités locales et qu’ils offrent des alternatives à ceux qui se voient privés de leurs droits d’usage et de leur subsistance. La nature ayant des valeurs différentes pour les divers acteurs, il est crucial d’assurer une communication efficace entre eux et de trouver des terrains d’entente. Il n’est pas facile de travailler au niveau communautaire dans le Sud-Est de Madagascar, à cause du manque d’infrastructures et des grandes distances à parcourir ; néanmoins, des projets comme celui d’Azafady montrent que les membres de la communauté s’intéressent à la conservation, même si les bénéfices ne reviennent qu’à la prochaine génération. Le régime de protection temporaire sera appliqué à Tsitongabarika à partir du mois prochain, et sera suivi d’un processus de consultation intégral de la communauté et d’une évaluation d’impact écologique et social. Le système de gestion de la zone a été élargi le mois dernier pour y inclure toutes les SAPM de la région, de sorte que toutes les forêts protégées de la région vont suivre le même modèle. Les ONG comme Azafady devront maintenant aider ces communautés à se faire entendre et veiller à ce que le développement (dans des domaines tels que l’agriculture, l’amélioration des capacités, la génération de revenus et la santé) apporte des avantages aux villages, en échange des mesures de gestion qu’il sera indispensable d’appliquer.
Gabrielle Smith et M. Emahalala Rayonné Ellis (Lala),
AZAFADY, Madagascar, http://www.azafady.org, adresse électronique : gaby@azafady.org.
[1] Voir ‘Étude sur la consommation et la production de produits forestiers ligneux à Madagascar’, http://www.frameweb.org/ev_en.php?ID=64661_201&ID2=DO_TOPIC.
[2] Voir aussi Horning, 2008, http://www.informaworld.com/smpp/content~db=all?content=10.1080/15693430801912246.
[3] Voir aussi le rapport 2007 de Panos, http://www.panos.org.uk/?lid=242; pour la réponse de Rio Tinto, voir http://www.foe.co.uk/resource/reports/development_recast.pdf.
[4] Voir aussi Harbison, 2007, sur http://www.business-humanrights.org/Categories/RegionsCountries/Africa/Madagascar.
[5] http://www.map.gov.mg
[6] Vous trouverez des documents sur KoloAla et SAPM sur : http://www.frameweb.org/ev_en.php?ID=64661_201&ID2=DO_TOPIC.