Articles de bulletin

Dans le sud-est du Cameroun, les peuples autochtones bakas et leurs voisins continuent d’être expulsés au nom de la conservation, cette fois-ci pour une réserve de chasse créée en 2015 avec le soutien du Fonds mondial pour la nature (World Wldlife Fund, WWF). Une vidéo produite par Survival International rapporte les témoignages d’hommes et de femmes bakas qui révèlent les violences dont ils ont été victimes aux mains des milices contre le braconnage avec l’appui du WWF.
La force agricole du continent Au Cameroun, comme dans plusieurs pays africains, les femmes vivent au quotidien des pratiques dans divers domaines de la société qui peuvent être considérées comme discriminatoires, particulièrement dans le domaine du foncier. « La femme est pour notre famille un bien tout comme la case ou la plantation » disait en 1949, Léon Mba leader du congrès Pahouin (1).
Les palmiers à huile sont originaires des forêts d’Afrique centrale et occidentale, et elles sont inséparables des peuples de ces régions et de leurs cultures. Dans cette partie du monde, les communautés dépendent des palmiers à huile depuis des milliers d’années, en tant que source d’aliments, de textiles, de médicaments et de matériaux de construction.
En 1969, quand j’avais 3 ans, on a obligé mes parents à quitter la maison où j’étais né, dans un quartier où il y avait des gens de toutes les couleurs, ethnies et même classes sociales, pour nous installer sur une dune où toute la végétation avait été enlevée et où il n’y avait rien du tout, sauf des maisons mal bâties, sans électricité ni plâtres ni plafonds, et couronnées d’un toit d’amiante.
Il est difficile d’imaginer que l’écologie ait jamais pu se dispenser du concept de ‘racisme environnemental’ : il désigne une réalité qui ne peut pas être abordée ‘avant’ ou ‘après’ une campagne pour l’environnement, mais à laquelle il faut faire face chaque jour quand on construit des mouvements contre la manière dont les sociétés oppressives organisent la nature.