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Le soleil se couche sur la Vallée de Siria; la température est au-dessus des 38 degrés Celsius. C'est une vallée, et elle a toujours été chaude, mais jamais auparavant la chaleur n'y avait atteint les niveaux d'aujourd'hui. Les rivières et les torrents ne sont plus qu'un souvenir; ils ressemblent maintenant à des routes désertiques et poussiéreuses, par suite de la déforestation et de l'extraction de milliers de mètres de sable.
Plus de sept mois ont passé déjà, depuis que le peuple d'Esquel a commencé sa lutte contre les prétensions de la société minière canadienne Meridian Gold Inc. d'exploiter une mine aurifère de Cerro 21, dans la Patagonie argentine. Organisée autour de mobilisations populaires, d' "escraches" (manifestations massives devant le domicile des personnes responsables), de plébiscites populaires, d'actions légales, de barrages symboliques montés devant l'accès au campement, de graffitis, de "pu trawun" (parlements) du peuple Mapuche, de forums du NON.
La Patagonie chilienne est actuellement menacée par un mégaprojet de l'entreprise transnationale canadienne Noranda INC., une société minière reconnue qui se propose de construire l'une des plus grandes raffineries d'aluminium du monde dans la région encore vierge d'Aysen. Pour prendre conscience de la gravité des nuisances que pourrait entraîner la construction de cette fonderie d'aluminium, dont le nom est "Alumysa", il est nécessaire de faire un portrait de la zone où celle-ci serait réalisée ainsi que les travaux annexes.
Vers la fin des années 70, la société productrice de charbon Carbocol a communiqué l'existence d'importants gisements de charbon dans la péninsule de Guajira. Le gisement se trouvait sur des territoires habités traditionnellement par la communité Wayuú, un peuple autochtone nomade qui se déplaçait dans la région limitrophe avec le Venezuela.
L'île de Misima est située dans l'archipel des Louisiades dans la province de Milne Bay, en Papouasie-Nouvelle Guinée. Longue de 40 kilomètres et large de 10 au maximum, elle est couverte de forêt tropicale humide sauf au littoral et au pied des collines, où elle a été défrichée pour l'agriculture ou transformée en forêt ouverte.
Une coalition internationale en expansion, constituée par des groupes défendant les intérêts publics, les droits humains, le travail et l'environnement, s'est engagée à résister l'exploitation minière dans les réserves forestières du Ghana.
Solo disponible en inglés - Briefing Paper prepared by Lee Tan, Australian Conservation Foundation/Friends of the Earth Australia “We, the landowners are developing and will continue to develop OUR LAND on our own term. We therefore sternly warn all those parties involved in wanting to use OUR LAND for oil palm to STAY OUT! Any attempt to bring oil palm on our land will be strongly resisted” Extract from a newspaper advertisement put out by a group of landowners in PNG, February 2003 Oil Palm in PNG
Chaque fois que la Banque asiatique de développement prête de l'argent pour un projet, cela crée un problème au gouvernement qui le reçoit. Le projet doit être rentable pour que le gouvernement puisse rembourser la Banque, ce qui semble être un principe économique évident. Mais lorsque la Banque accorde des prêts à des projets forestiers, cela veut dire que les forêts doivent être rentables. Or, la manière la plus simple de rendre une forêt rentable est de couper les arbres, et les impacts de ce faire, autant sur la société que sur l'environnement, sont souvent dévastateurs.
En février dernier, la Banque mondiale a approuvé une nouvelle Stratégie pour le secteur des ressources hydriques (en anglais WRSS). Il est dit dans ce document que la Banque ne doit pas se laisser influencer par les critiques et qu'elle doit par contre accroître le financement de grands barrages et autres projets hydriques d'envergure.
Avez-vous vu "Ghostbusters", le film? Grâce à la magie du cinéma, cette histoire bête, issue peut-être du cerveau d'un jeune superstitieux, est devenue un film. Beaucoup d'enfants et même certains adultes ont dû croire, pendant un instant, que les fantômes étaient réels. Cela ressemble de près à ce qui est arrivé en Nouvelle-Zélande, au cours de la "Rencontre d'experts en forêts plantées". Pour beaucoup d'entre nous cela relève de l'absurde, car les forêts plantées n'existent pas. Mais est-ce là une raison pour ne pas en avoir peur?
L'imagination des technocrates semble illimitée. Leur bon sens par contre fait preuve d'une défaillance sévère et progressive. Leurs idées lumineuses ne cessent pas de surprendre les personnes attardées comme nous; par moments même, des doutes très peu scientifiques nous saisissent à propos de leur santé mentale. C'est ce qui se passe dans le cas du Dr Klaus Lackner, un physicien de l'Université de Columbia, qui a inventé un arbre artificiel bien meilleur, d'après lui, qu'un arbre réel dont les limitations sont évidentes.
Pour les gouvernements et la société civile engagés à enrayer le changement climatique et à réduire les émissions des combustibles fossiles à leur source, les derniers événements autour du Fonds pour le biocarbone doivent être inquiétants.