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L'Association coordinatrice indigène et paysanne d'agroforesterie communautaire d'Amérique centrale, connue sous le sigle CICAFOC, est une organisation sociale de base communautaire, à but non lucratif, qui regroupe des associations, des coopératives, des fédérations, des groupes communautaires organisés de petits et de moyens producteurs agroforestiers, indigènes et paysans, qui fonctionne en Amérique centrale --intégrée par le Guatemala, Belize, le Salvador, Honduras, le Nicaragua, le Costa Rica et Panama--.
Plus de dix années de négociations entre des fonctionnaires gouvernementaux, des groupes de la population locale et des organisations non gouvernementales (ONGs) ont abouti à la rédaction d'un projet de loi des forêts communautaires. Ce serait le premier texte légal thaïlandais à statuer sur la capacité des communautés de l'intérieur et des environs des Réserves nationales de forêts de Thaïlande à utiliser, gérer et protéger leurs forêts, en coopération avec le Département royal des forêts.
La destruction rapide des forêts philippines entraînée par le bûcheronnage, l'exploitation minière et l'invasion de colons sans terre poussés par les politiques officielles, a été officiellement reconnue vers la fin des années 80 en tant que problème requérant une solution politique. La nécessité de limiter et de réglementer le bûcheronnage, ainsi que de promouvoir des alternatives de gestion 43communautaire des forêts, a été acceptée par le gouvernement vers la fin de la décennie.
Le mouvement indonésien de ONG soutient la gestion communautaire des forêts (GCF) depuis 1995. Le principal message diffusé tout au long de la première étape est que la plupart des modèles de gestion communautaire des forêts développés de façon durable se basent sur la sagesse, la culture et les mœurs de la communauté.
Les forêts de l'Indonésie sont en train de s'épuiser progressivement, depuis que dans les années 1960 la pratique est devenue courante d'octroyer des concessions d'exploitation à des militaires de haut rang. L'abattage s'est rapidement accru pour approvisionner en grumes bon marché l'industrie ligneuse japonaise, surtout pour la production de contreplaqué.
Les expériences de l'Inde dans la Cogestion des Forêts (Joint Forest Management - JFM) sont nées des tentatives des fonctionnaires forestiers de prendre en compte l'exigence, de la part des tribus, de gérer leurs propres forêts. [Les peuples indigènes de l'Inde sont officiellement appelés des "tribus enregistrées"]. Sous le régime de la JFM, les forêts restent la propriété de l'Etat sous la juridiction des Départements des Forêts, mais les communautés sont embauchées pour les aménager et gardent une partie des bénéfices de la vente des récoltes.
L'initiative des Bonnes Politiques pour la Gestion des Forêts (BPGF) de l'Asie a germé lors de la réunion du Programme Forêts, Arbres et Peuples (Forest, Trees and People Program - FTPP) qui s'est tenue à Daman, Népal, en avril 2000. Les participants y ont reconnu le besoin d'une participation plus active de la société civile dans la gestion communautaire des forêts (GCF); ils ont également envisagé les différents rôles possibles d'une association régionale appuyant ce processus.
Des changements récents dans la Politique forestière de la Tanzanie (1998) et la nouvelle Loi forestière qui rendra cette Politique plus opérationnelle, ont frayé le chemin à plusieurs changements dans la manière dont la conservation des forêts doit être conduite en Tanzanie. Ces changements représentent également des modifications dans les rôles potentiels du Département forestier, des communautés locales et de plusieurs ONGs conservationistes.
Les forêts communautaires constituent une catégorie nouvelle des mécanismes de responsabilisation progressive des communautés locales dans la gestion des forêts et des ressources forestières. Au stade actuel, trente-cinq forêts communautaires ont déjà été attribuées par le Ministère de l'Environnement. Les modèles de gestion développés jusqu'ici ont produit des résultats modestes et limités. Les expériences sont nouvelles et assez récentes. La plupart relèvent encore du domaine de l'apprentissage.
Dans la plupart des pays africains, les revendications du public pour la gestion communautaire des forêts et des ressources naturelles tirent leurs sources de la nature répressive des lois sur les ressources naturelles héritées de la colonisation. Les lois forestières appliquées après la période coloniale ont aliéné les droit des communautés locales à la revendication de la propriété forestière.
Parmi la pléthore des premières avances vers l’aménagement communautaire des forêts (ACF), certaines tendances clé ont été relevées. Elles incluent un renforcement croissant des capacités des populations locales dans la gestion des forêts, et l’émergence de ces populations comme un noyau de gestionnaires forestiers à part entière. Il a été signalé que ceci est en partie une conséquence de la demande locale, cristallisée à travers la participation.
L'idée de la conservation par l'établissement de "parcs nationaux" est née aux USA au cours du XIXe. siècle, à une époque de guerre contre les Indiens et de colonisation de "l'Ouest sauvage". Le premier parc national du monde, Yosemite, fut établi dans les territoires du peuple Miwok après une guerre acharnée, suivie de l'expulsion des survivants de leurs terres. L'établissement du parc de Yellowstone provoqua lui aussi un conflit avec les indigènes locaux. Presque tous les parcs nationaux les plus importants des USA sont actuellement habités ou revendiqués par des peuples autochtones.