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L’émission People and Power de la chaîne de TV Aljazeera a présenté une vidéo sur les conséquences environnementales et sociales des plantations de palmiers à huile au Cameroun, pays qui essaie d’attirer l’industrie de l’huile de palme en offrant des incitations diverses.
  Disponible uniquement en  anglais et portugais.   Decision made in violation of national law and international protocols
Ce 8 mars, Journée internationale de la femme, commence la 4e action internationale de la Marche Mondiale des Femmes (MMF), qui a lieu tous les cinq ans et où les organisations féministes de tous les continents présentent leurs principaux domaines de lutte et de revendication. L’Action est décentralisée et les activités, manifestations, actions de rue, ateliers, séances de formation et autres moyens de s’y joindre s’étendront jusqu’au 17 octobre.
Le 8 décembre 2014, un groupe d’extraordinaires femmes leaders s’est réuni à Lima, Pérou, pendant les négociations de l’ONU sur le climat, pour s’élever contre des questions d’injustice écologique et sociale, et pour échanger des histoires et des plans d’action destinés à construire un monde habitable et équitable. Des femmes autochtones de divers endroits ont raconté leurs expériences et leurs combats.
Radio Mundo Real a préparé une émission spéciale sur la protection de la nature où figurent les témoignages de femmes de plusieurs organisations d’Amérique latine qui ont participé au congrès d’ANAMURI. Vous pourrez écouter cette émission (en espagnol) sur: http://radiomundoreal.fm/8114-la-tierra-es-madre.
Un article de Charo Rojas, Marilyn Machado, Patricia Botero et Arturo Escobar passe en revue les processus qui violent les droits des populations d’origine africaine et qui détruisent leurs territoires. Les auteurs affirment que ces processus sont d’une envergure telle qu’ils peuvent être considérés comme des crimes de lèse humanité, comme un ethnocide et un écocide.
Le film de Radio Mundo Real sur la financiérisation de la nature a été réalisé en collaboration avec Alianza Biodiversidad, les Amis de la Terre Amérique latine et Caraïbes et le Mouvement mondial pour les forêts tropicales. La vidéo explique ce qu’est la financiérisation de la nature, quels en sont les mécanismes, ses manifestations sur le terrain, ses répercussions et la résistance qu’elle suscite.
Le réseau international de paysannes et paysans, La Vía Campesina, appelle à organiser, à l’occasion de la Journée international de la femme, des actions qui permettent de mettre en lumière le rôle fondamental que jouent les paysannes pour garantir la souveraineté alimentaire. En cette journée de lutte on dénonce la violence exercée en particulier sur les femmes, car l’agro-industrie, le patriarcat et le capital ont creusé les inégalités sociales et de genre.
Quand les entreprises forestières et minières arrivent aux villages et demandent à obtenir des droits sur les ressources, comment peuvent les communautés prendre une décision sans connaître vraiment tous les impacts que ces activités vont comporter? Moira Dasipio, de 55 ans, vit et travaille dans la province Isabel des Îles Salomon, et elle est décidée à donner à la population locale à davantage d’information sur les projets de grande envergure.
Máxima Acuña est une paysanne du nord andin du Pérou, mère de quatre enfants; bien qu’elle n’ait jamais appris à lire ni à écrire, elle a gagné un procès contre Yanacocha, l’entreprise minière qui produit le plus d’or en Amérique du Sud. Pourtant, l’entreprise continue à essayer de l’intimider par des actions violentes. Depuis le début de 2015, Máxima a été menacée au moins deux fois lorsque la police et des agents de l’entreprise privée Securitas, qui assure la sécurité de Yanacocha, sont entrés dans sa propriété.
El Salvador a le taux de fémicides le plus élevé du monde, le Guatemala le troisième et le Honduras le septième. Au Guatemala et au Honduras, seuls 2 % des cas de meurtres de femmes ont fait l’objet d’une enquête en 2013. À El Salvador, rien qu’en 2014, entre janvier et octobre, plus de 300 femmes de 12 à 18 ans ont été trouvées dans des fosses communes. Les victimes de fémicide présentent souvent des signes de torture, de viol ou de mutilation des seins ou du vagin, ou des parties de leurs corps ont été démembrées.
Les leaders des peuples indigènes de l’Amazonie brésilienne qui ont participé au Forum social mondial de la biodiversité (Manáos, Brésil, janvier 2015) ont déclaré leur rejet des innombrables violations de la Constitution du pays et d’autres instruments juridiques internationaux commises par l’État brésilien.