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Un article de Charo Rojas, Marilyn Machado, Patricia Botero et Arturo Escobar passe en revue les processus qui violent les droits des populations d’origine africaine et qui détruisent leurs territoires. Les auteurs affirment que ces processus sont d’une envergure telle qu’ils peuvent être considérés comme des crimes de lèse humanité, comme un ethnocide et un écocide.
Le film de Radio Mundo Real sur la financiérisation de la nature a été réalisé en collaboration avec Alianza Biodiversidad, les Amis de la Terre Amérique latine et Caraïbes et le Mouvement mondial pour les forêts tropicales. La vidéo explique ce qu’est la financiérisation de la nature, quels en sont les mécanismes, ses manifestations sur le terrain, ses répercussions et la résistance qu’elle suscite.
Le réseau international de paysannes et paysans, La Vía Campesina, appelle à organiser, à l’occasion de la Journée international de la femme, des actions qui permettent de mettre en lumière le rôle fondamental que jouent les paysannes pour garantir la souveraineté alimentaire. En cette journée de lutte on dénonce la violence exercée en particulier sur les femmes, car l’agro-industrie, le patriarcat et le capital ont creusé les inégalités sociales et de genre.
Quand les entreprises forestières et minières arrivent aux villages et demandent à obtenir des droits sur les ressources, comment peuvent les communautés prendre une décision sans connaître vraiment tous les impacts que ces activités vont comporter? Moira Dasipio, de 55 ans, vit et travaille dans la province Isabel des Îles Salomon, et elle est décidée à donner à la population locale à davantage d’information sur les projets de grande envergure.
Máxima Acuña est une paysanne du nord andin du Pérou, mère de quatre enfants; bien qu’elle n’ait jamais appris à lire ni à écrire, elle a gagné un procès contre Yanacocha, l’entreprise minière qui produit le plus d’or en Amérique du Sud. Pourtant, l’entreprise continue à essayer de l’intimider par des actions violentes. Depuis le début de 2015, Máxima a été menacée au moins deux fois lorsque la police et des agents de l’entreprise privée Securitas, qui assure la sécurité de Yanacocha, sont entrés dans sa propriété.
El Salvador a le taux de fémicides le plus élevé du monde, le Guatemala le troisième et le Honduras le septième. Au Guatemala et au Honduras, seuls 2 % des cas de meurtres de femmes ont fait l’objet d’une enquête en 2013. À El Salvador, rien qu’en 2014, entre janvier et octobre, plus de 300 femmes de 12 à 18 ans ont été trouvées dans des fosses communes. Les victimes de fémicide présentent souvent des signes de torture, de viol ou de mutilation des seins ou du vagin, ou des parties de leurs corps ont été démembrées.
Les leaders des peuples indigènes de l’Amazonie brésilienne qui ont participé au Forum social mondial de la biodiversité (Manáos, Brésil, janvier 2015) ont déclaré leur rejet des innombrables violations de la Constitution du pays et d’autres instruments juridiques internationaux commises par l’État brésilien.
Le collectif de coordination de La Vía Campesina de l’État de Pará, Brésil, s’est efforcé de rassembler en un livre les luttes politiques menées en Amazonie et ses initiatives organisées. En plus d’une introduction systématisée centrée sur les idées concernant la paysannerie et sa nouvelle place dans les débats sur des concepts historiques, le livre présente une confrontation de points de vue avec l’impérialisme écologique environnemental.
Récemment paru, le livre Money Logging décrit la politique locale, la complicité internationale et la résistance décidée dans le combat contre la transformation des forêts humides du Sarawak en plantations industrielles de palmiers à huile et en réservoirs de barrages hydroélectriques.
Le documentaire «Plantar pobreza» du périodique Resumen porte sur l’origine et les conséquences de l’expansion des plantations industrielles d’arbres dans la zone centre-sud du Chili. Les plantations d’arbres se multiplient rapidement et prennent d’énormes proportions: elles couvrent déjà près de 3 millions d’hectares, et elles ont des conséquences graves pour l’environnement et pour les populations locales. Les sécheresses qui découlent de la monoculture provoquent aussi des incendies de forêt.
La forte demande d’huile de palme et le peu de possibilités d’expansion de cette industrie en Asie ont poussé les grands producteurs à se tourner vers l’Afrique. Les entreprises misent sur une explosion de la demande d’huile de palme dans l’Union européenne en tant que combustible ‘durable’, et l’Afrique est la région productrice de palmiers la plus proche. De grandes étendues de terre ont été allouées à des entreprises étrangères pour des plantations de palmiers à huile.