Plantations d’arbres à grande échelle

Les plantations industrielles d’arbres sont des monocultures à grande échelle, équiennes (arbres du même âge) et gérées de manière intensive, qui mobilisent de vastes étendues de terres fertiles sous le contrôle des sociétés de plantation. La gestion des plantations s’accompagne de l’utilisation d’énormes quantités d’eau ainsi que de pesticides qui sont toxiques pour les êtres humains, les végétaux et les animaux dans les plantations et les zones environnantes.

Articles de bulletin 2 juillet 2006
Les principales entreprises de plantation qui fonctionnent actuellement en Australie et qui ont été certifiées par le FSC sont Albany Plantation Forest Company Pty Ltd (23 509 ha), Timbercorp Forestry Pty Ltd (97 000 ha), Integrated Tree Cropping Limited (166 636 ha) et Hancock Victorian Plantations Pty Limited (246 117 ha).
Articles de bulletin 2 juillet 2006
Le WRM a organisé en 2003 une visite en Colombie pour connaître les populations affectées par les plantations de l’entreprise Smurfit et recueillir des témoignages sur le terrain. L’article rédigé à ce moment-là disait : « Les gens nous ont dit que ‘les plantations ont épuisé l’eau’, que ‘les fumigations ont liquidé tout ce qu’il y avait au sol’, que ‘la faune a pratiquement disparu’, qu’il y avait auparavant ‘des nuées d’oiseaux’ mais que ‘maintenant, en été seulement quelques oiseaux apparaissent, mais pas en hiver’, et qu’il n’y a plus de poisson non plus ».
Articles de bulletin 2 juillet 2006
En avril 2006, la société de certification allemande GFA Consulting Group a décerné le label du FSC aux opérations forestières de la société Endesa-Botrosa et à ses plantations d’arbres de Río Pitzará, un établissement de 8 380 hectares situé sur la côte de l’Équateur (GFA-FM/CC-1267). La certification FSC d’Endesa-Botrosa (qui appartient au groupe forestier Durini) est un rude coup porté sur les communautés locales paysannes, indigènes et afro-équatoriennes, dont les forêts et les styles de vie ont été dévastés par ces entreprises pendant des décennies.
Articles de bulletin 2 juillet 2006
Les forêts irlandaises ont subi un défrichage massif au cours des derniers siècles. Là où les arbres enlevés ont été remplacés on a planté, dans la majorité des cas, des conifères exotiques en régime de monoculture ou presque ; la plupart de ces plantations ont été effectuées par une seule entreprise, Coillte, propriétaire de 438 000 hectares de plantations certifiées. En 2002, Coillte Teorante a obtenu un certificat du Forest Stewardship Council par l’intermédiaire de Soil Association/Woodmark. Auparavant, elle avait été certifiée par la SGS.
Articles de bulletin 2 juillet 2006
Des organisations espagnoles réclament depuis plus d’un an, sans résultat, l’annulation de la certification de « gestion forestière responsable » délivrée par le FSC à la filiale de l’entreprise de pâte ENCE (Norfor). En juin 2005, l’« Asociación pola defensa da Ria », membre de la Fédération écologiste galicienne (FEG) a adressé à la délégation du FSC en Espagne une demande urgente d’annulation de la certification en question (http://www.wrm.org.uy/actores/FSC/cancelacionNORFOR.pdf), accompagnée d’un rapport critique à ce sujet (http://www.wrm.org.uy/actores/FSC/informeNORFOR.pdf.
Articles de bulletin 2 juillet 2006
Nous rapportons ci-dessous les conclusions présentées dans un rapport de voyage (disponible en espagnol, (http://www.wrm.org.uy/paises/Venezuela/Gira2006.pdf) concernant l’enquête récemment menée par quatre représentants du ‘Réseau latino-américain contre les monocultures d’arbres’ dans la région où se trouvent les plantations de pins d’Uverito, qui s’étendent sur 600 000 hectares dans les États de Monagas et d’Anzoátegui. En 2003, l’entreprise SmartWood en a certifié 12 parcelles, soit 139 650 hectares, appartenant à la société Terranova de Venezuela (TDV).
Les autres informations 2 juillet 2006
Une étude exhaustive menée en Afrique du Sud par John Blessing Karumbidza (“A Study of the Social and Economic Impacts of Industrial Tree Plantations in the KwaZulu-Natal Province of South Africa”, disponible sur http://www.wrm.org.uy/countries/SouthAfrica/book.pdf) a identifié toute une série d’effets dommageables, d’ordre économique, écologique et social, des monocultures d’arbres, qui affectent les communautés locales, les ressources hydriques et les écosystèmes.
Les autres informations 2 juillet 2006
Près de 9 % du Swaziland sont à présent couverts de plantations d’arbres (eucalyptus, pins et acacias). En décembre 2004, Wally Menne, membre de la coalition sud-africaine Timberwatch, a publié son rapport de recherche sur les incidences environnementales et sociales des grandes plantations d’arbres au Swaziland (“Timber Plantations in Swaziland: An investigation into the environmental and social impacts of large-scale timber plantations in Swaziland”, http://www.wrm.org.uy/countries/Swaziland/Plantations.pdf).
Les autres informations 2 juillet 2006
En 1987 fut approuvée en Uruguay une législation destinée à promouvoir, par des exonérations d’impôts et des subventions, les grandes monocultures d’arbres exotiques (surtout des pins et des eucalyptus) pour l’exportation. À partir de ce moment-là, ce pays surtout agricole commença à transformer une partie de ses prairies fertiles en « déserts verts ». Ceux-ci dépassent aujourd’hui les 700 000 hectares.
Articles de bulletin 2 juillet 2006
En tant que l’un de ses membres fondateurs, je suis responsable, du moins en partie, d’avoir permis l’existence d’une erreur néfaste dans le système du FSC lorsque celui-ci a été établi : pour le dire sans détours, les organes de certification censément « indépendants » accrédités par le FSC ne sont pas indépendants du tout.
Articles de bulletin 2 juillet 2006
Le 1er juin 2006 a eu lieu à Vitória, dans l’État brésilien d’Espírito Santo, le séminaire « Les droits des peuples autochtones et l’avancée des agro-industries : problèmes et défis ». À ce séminaire ont participé les communautés tupinikim et guarani et d’autres populations affectées par les grandes plantations d’arbres en régime de monoculture, ainsi que plusieurs secteurs de la société civile de l’État, pour réfléchir sérieusement à la question.
Articles de bulletin 2 juillet 2006
En mars 2006, le WRM a lancé une publication analysant la certification des monocultures industrielles d’arbres en Uruguay (“Greenwash: Critical analysis of FSC certification of industrial tree monocultures in Uruguay”, http://www.wrm.org.uy/countries/Uruguay/book.html). Le livre porte sur les quatre principales entreprises de plantation certifiées et inclut une analyse minutieuse des rapports des certificateurs, accompagnée d’interviews des travailleurs et des membres des populations voisines de la zone où se trouvent les plantations en question.