La IIIe Conférence triangulaire des peuples organisée par la campagne No a ProSavana à Maputo, au Mozambique, en octobre 2017, a réuni des représentants et des organisations du Brésil, du Mozambique et du Japon. Cette Conférence s'inscrit dans un contexte où le gouvernement du Mozambique privilégie les partenariats publics-privés qui ont comme objectif principal de permettre l'arrivée d'investissements importants dans l'industrie agroalimentaire, les activités minières et les hydrocarbures. La déclaration des peuples de la Conférence appelle à une vaste mobilisation et à l'organisation d'un front commun contre ce modèle de développement. Lire la déclaration (en portugais) ici :
Bulletin Numéro 235 – Janvier 2018
LES PEUPLES EN ACTION
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9 janvier 2018La IIIe Conférence triangulaire des peuples organisée par la campagne No a ProSavana à Maputo, au Mozambique, en octobre 2017, a réuni des représentants et des organisations du Brésil, du Mozambique et du Japon. Cette Conférence s’inscrit dans un contexte où le gouvernement du Mozambique privilégie les partenariats publics-privés qui ont comme objectif principal de permettre l’arrivée d’investissements importants dans l’industrie agroalimentaire, les activités minières et les hydrocarbures. La déclaration des peuples de la Conférence appelle à une vaste mobilisation et à l’organisation d’un front commun contre ce modèle de développement. Lire la déclaration (en portugais) ici : https://www.farmlandgrab.org/post/view/27604
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9 janvier 2018Les Sengwer sont un peuple autochtone qui vit dans la forêt d'Embobut, dans les collines de Cherangani au Kenya. Depuis la domination coloniale britannique, les Sengwer ont été expulsés de leurs maisons. Maintenant, ces expulsions violentes ont lieu au nom de la conservation, pour protéger les forêts et pour répondre aux changements climatiques. L'Union européenne finance un nouveau projet de six ans : le Programme de protection des « châteaux d'eau » et d'atténuation et d'adaptation aux changements climatiques. En 2016, les Sengwer ont appelé l'UE à respecter leurs droits de vivre dans la forêt.
NOTRE OPINION
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9 janvier 2018De temps à autre, le bulletin du WRM met en lumière des histoires, des luttes et des réflexions issues d'une région du monde particulière. Ce numéro est axé sur les régions de l'Afrique orientale et australe.
AFRIQUE AUSTRALE ET ORIENTALE : LES MENACES QUI PÈSENT SUR LES POPULATIONS ET LEURS LUTTES DE RÉSISTANCE
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9 janvier 2018Green Resources Mozambique est une entreprise de monocultures d’arbres qui fait partie de Green Resources S.A., une société de capital majoritairement norvégien qui compte plus de 80 actionnaires. Fondée en 1995, cette société est la plus grande entreprise de monocultures en Afrique, à l’exception d’Afrique du Sud. Elle est présente dans trois pays africains (Mozambique, Tanzanie et Ouganda) avec dix plantations : Bukaleba et Kachung en Ouganda ; Lindi, Idete et Mnyera en Tanzanie et Niassa Green Resources, Chikweti, Lúrio Green Resources, Tectona et Ntacua au Mozambique.
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9 janvier 2018En Afrique australe, le paradigme extractiviste menace la vie et les moyens d'existence des communautés paysannes, en particulier ceux des femmes et des filles : Depuis la Province de Tete au Mozambique, où les femmes sont confrontées à la pénurie d'eau et la pollution, jusqu'à la communauté Marange au Zimbabwe, où la vie quotidienne des femmes est hantée par une violence militarisée et souvent sexualisée.
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9 janvier 2018Dans le passé, la Zambie a rarement fait les grands titres de l'actualité mondiale. Ce pays paisible au cœur de l'Afrique australe est renommé principalement pour son cuivre. Certains connaissent la Zambie pour sa longue frontière géographique sur le Zambèze, ses chutes Victoria de Livingstone – ou la « Mosi-oa-Tunya » c'est-à-dire la « fumée qui gronde » – ou ses parcs nationaux riches en biodiversité qui occupent une superficie supérieure à celle du Royaume-Uni.
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9 janvier 2018Les taux d'électrification en Afrique sont catastrophiques : ce sont les plus bas du monde, avec un taux d'accès de seulement 1 % dans certaines zones rurales. Les taux moyens d'électrification en Afrique subsaharienne vont de 16 % dans les zones rurales à environ 59 % dans les zones urbaines. Sur une population de 1,25 milliard d'habitants sur le continent, plus de 600 millions de personnes n'ont pas accès à une énergie moderne. Cela constitue une source majeure de préoccupation.
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9 janvier 2018Sinikiwe Ncube (46 ans) vit avec ses trois enfants dans le village de Mazwi, sous l'autorité du chef Malaba, dans le sud du Matabeleland. Depuis de nombreuses années, sa famille a survécu grâce à la récolte des vers mopane. Cependant, au cours des dernières années, les populations de vers mopane ont diminué, ce qui fait peser sur sa famille la menace de perdre ses moyens de subsistance et sa souveraineté alimentaire.
RECOMMANDATIONS
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9 janvier 2018Près de cinquante ans après le début de sa mise en place, la monoculture de l'eucalyptus est devenue le facteur majeur de la détérioration des ressources hydriques dans la zone semi-aride du Minas, selon le technicien Walter Viana, responsable du Contrôle de l'environnement de la Direction générale de l'environnement et du développement durable du Nord du Minas et auteur d'une thèse sur la désertification dans la région. Les organisations écologistes défendent l'interdiction de nouvelles plantations dans la région afin de lutter contre le déficit hydrique provoqué par la culture de cet arbre. Lire cet article (en portugais) ici :
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9 janvier 2018Trois villages de Côte d'Ivoire ont appris en 2015 que le gouvernement avait accordé une concession couvrant un total de 11 000 hectares à la Compagnie hévéicole de Prikro (CHP), la filiale ivoirienne d'une société d'investissement belge, la Société d'investissement pour l'agriculture tropicale (SIAT), pour la création d'une plantation industrielle d'hévéas. Un rapport récent de l'ONG GRAIN relate la lutte menée actuellement par les communautés pour récupérer leurs terres.
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9 janvier 2018Le dernier numéro du Bulletin du Réseau africain de la biodiversité (ABN) présente les processus suivis par les participants à la Réunion bisannuelle 2017 des partenaires à Nanyuki au Kenya pour analyser et réfléchir sur les actions du réseau au cours des deux dernières années. Le bulletin comprend également une réflexion sur la nouvelle interdiction du Kenya concernant la fabrication, l'utilisation, l'importation et la vente de sacs en plastique ainsi qu'un article sur une « éco-école » primaire au Bénin qui met les connaissances endogènes au cœur de l'éducation.
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9 janvier 2018Ce document d'information, compilé par le World Rainforest Movement (WRM) et la Timberwatch Coalition (TW), est maintenant disponible en swahili. Il s'intéresse à divers facteurs internes et externes influant sur les changements dans les surfaces de terres occupées par des plantations forestières industrielles dans 11 pays d'Afrique orientale et australe : le Malawi, le Mozambique, la Zambie et le Zimbabwe ; le Kenya, la Tanzanie et l'Ouganda ; l'Afrique du Sud, le Swaziland et le Lesotho et Madagascar. Pour consulter ce document d'information en swahili :