Articles de bulletin

Un point de vue féministe sur les communs révèle que l’accumulation s’oppose aux principes de base du partage et de la durabilité : bénéficier de l’abondance de la nature se fait en s’assurant que les besoins définissent l’étendue de l’extraction.
Le contrôle des ressources génétiques (organismes vivants non humains que les humains peuvent utiliser) par le biais des droits de propriété a provoqué un pillage massif des connaissances des peuples des forêts.
La compréhension du climat par la climatologie est extrêmement biaisée et excluante, et n’est qu’un point de vue particulier parmi de nombreux autres.
Lors des négociations sur le climat de l’ONU en décembre dernier, le discours et la propagande de l’ONU et du secteur de la conservation sur REDD+ ont changé au profit d’une nouvelle mode dans la conservation des forêts : les solutions fondées sur la nature.
Ce bulletin met en évidence les menaces liées à ce qu’on appelle la « transition énergétique » et expose son secret honteux : l’expansion exponentielle des industries extractives dans les pays du Sud, conséquence de la demande massive en énergie « verte ».
Un oxymore désigne « une déclaration qui semble exprimer deux choses contradictoires ». La Banque mondiale a l’habitude d’utiliser des oxymores.
La société Base Resources a été autorisée à détruire la forêt de Mikea à condition de créer une zone pour le projet de compensation de la biodiversité, ce qui, à son tour, impose aux communautés des restrictions cruciales dans l’accès à leurs forêts.
La croissance de l’extraction de minerais et de la production minéro-métallurgique, combinée à la multiplication consécutive des bassins de rejets toxiques, s’est produite dans les mêmes proportions que les vidages et les ruptures de barrages de résidus.
L’argent collecté par le gouvernement indien auprès des entreprises qui détruisent les forêts, telles que les sociétés minières est utilisé pour harceler, persécuter et expulser des personnes vivant dans les soi-disant zones protégées.
Les gouvernements et les sociétés transnationales soutenus par des institutions financières multilatérales, ainsi que les pays insulaires du Pacifique, s’empressent de se partager l’océan sous le prétexte d’une « économie bleue » et d’une « croissance bleue » durables.
Même si le pétrole est à l’origine des changements climatiques ainsi que des échanges inégaux mondialisés et de nouvelles offensives colonisatrices, les économies continuent d’être profondément pétrolières.
L’Union européenne vise la croissance à tout prix. Les technologies « vertes » ont besoin d’une quantité de métaux et de minéraux toujours plus grandes.