Articles de bulletin

Les abus commis dans le parc national de la Salonga en RDC par les gardes du parc, qui bénéficient du soutien du financement du WWF et de nombreux donateurs internationaux, ne sont que les derniers à être documentés.
Si autrefois les organisations de conservation se consacraient à la collecte de fonds pour créer des aires protégées dans les forêts prétendument menacées de destruction, aujourd’hui elles sont devenues de véritables « industries » transnationales qui gèrent et contrôlent des territoires.
Les ONG de conservation établissent de plus en plus de partenariats avec des entreprises qui sont en fait les principaux facteurs des catastrophes environnementales et sociales. Elles présentent les entreprises partenaires comme des participants volontaires, soucieux de trouver des « solutions ». Mais quelles solutions cherchent-elles ? Et des solutions pour qui ?
Les habitants du village de Fulwaripara sont parvenus à soumettre une demande de reconnaissance de leurs droits sur leurs terres en application de la Loi sur les droits forestiers, malgré le harcèlement imposé par les gardes du Département des forêts qui visaient à les en empêcher. Pourtant, leur demande n'a pas été jusqu’à son terme. Maintenant, ils sont sous la menace d'une expulsion.
ONG de conservation ont accru les pressions qui s’exercent sur les peuples autochtones Wayana. Après avoir subi pendant des années les manières directives de traiter avec les communautés forestières, les Wayana ont décidé de suivre leur propre voie, celle qui correspond à leur propre façon de penser et de vivre.
Au cours des quatre-vingts dernières années, les Maasaï ont été déplacés et spoliés de leur terre et de leurs moyens d’existence dans le nord de la Tanzanie, tout cela sous couvert de « conservation ». Cet article décrit les origines de cette dépossession jusqu’aux luttes actuelles et appelle à la solidarité internationale en faveur des Maasaï.
La création de la Réserve de biosphère Maya légitime un modèle destructeur : projets d’infrastructures et d’énergie combinés à des aires protégées « dépeuplées ». Alors que les ONG de conservation grossissent leurs portefeuilles de projets, les communautés paysannes et autochtones sont déplacées ou contraintes à dépendre des ONG et du marché.
Dans le bassin du Congo en Afrique, les nombreuses promesses d’une approche de conservation participative et fondée sur les droits ont lamentablement échoué à se concrétiser. Pour les communautés qui vivent dans et autour des aires protégées, la réalité continue d’être marquée par la spoliation, l'appauvrissement et des violations généralisées des droits de l'homme.
Malgré les multiples dommages sévères que les industries causent aux forêts de la planète, celles-ci engendrent aussi autre chose : les diverses et fortes résistances qu’opposent les communautés touchées pour défendre leurs territoires, leurs modes de vie et de subsistance, leurs cultures et même leur existence. La lutte continue ! (Disponible en swahili).
Le WRM a dialogué avec Kum’tum, un Autochtone du peuple Akroá-Gamela du Brésil. Voici ses réflexions à propos de leur histoire et du processus collectif actuel qui vise à retrouver et à récupérer leurs racines après avoir été dépossédés de leur territoire et de leur communauté. (Disponible en swahili).
Après près de dix ans de lutte contre une entreprise qui s'était emparée de leurs terres et avait mis en place des plantations de palmiers à huile, un tribunal a jugé que ces terres devaient être rendues aux communautés. Ils essaient maintenant de déterminer ce qu’ils devraient faire avec les vastes superficies de terres occupées par d’innombrables rangées de palmiers à huile. (Disponible en swahili).
Les assemblées villageoises de Korchi, qui mènent une résistance contre l’exploitation minière, contribuent aussi activement à la réinvention et à la reconstruction de gouvernance locales. Les collectifs de femmes ont également commencé à faire entendre leur voix dans ces nouveaux espaces décisionnels. (Disponible en swahili).