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Le lac Chini se meurt. Ce beau lac de l’État de Pahang est l’un des deux seules grandes étendues d’eau douce de la Malaisie... et il se meurt. Il bouillonnait de poissons et d’autres animaux et plantes aquatiques, et il accueillait des communautés indigènes, les Jakuns. Des activités humaines diverses ont contribué à polluer le lac Chini, en particulier la construction d’un barrage mais aussi les pesticides et les fertilisants employés dans les plantations de palmier à huile qui entourent le lac et qui, par endroits, en sont très proches.
Hier je pouvais pleurer et verser des larmes d’eau Je pouvais travailler et transpirer librement Mais aujourd’hui Ce n’est plus ainsi Les lits des fleuves sont devenus poussiéreux Les fleuves ont été détournés vers des gosiers privés Les ruisseaux sont devenus des coulées de sel Je transpire du sang Et je pleure les yeux secs Nos pères et nos grands-pères, nos mères et nos grand-mères disent que De leur temps, l’eau Des rivières et des fleuves, des lacs et des ruisseaux
La mine de charbon à ciel ouvert que l’on prévoit d’établir à Phulbari, au Bangladesh, impliquerait de détourner un fleuve, d’assécher pendant 30 ans un aquifère et d’expulser de leurs foyers des milliers de personnes. De grosses machines creuseraient une série de trous de 300 mètres de profondeur sur une étendue totale de 59 kilomètres carrés. Le charbon serait surtout exporté, arrivant par le train à un port aux Sundarbans où se trouve la mangrove la plus étendue du monde.
Solo disponible en inglés - By Ms Sayamol Kaiyoorawong and Ms Bandita Yangdee - Project for Ecological Awareness Building
Solo disponible en inglés -  Even capitalists now admit the oil crisis is real. But their solutions border on lunacy as they avoid the obvious answer By George Monbiot, The Guardian, February 2008 This article appeared in the Guardian on Tuesday February 12 2008 on p27 of the Comment & debate section. It was last updated at 00:09 on February 12 2008.
Solo disponible en inglés - Commentary on CBD/SBSTTA/INF/6 Paper on Potential Impacts of GE Trees Prepared for CBD SBSTTA Meeting, Rome, Italy, 18-22 February, 2008 This document is a joint commentary prepared by those organizations involved in the CBD process that are urging for clear moratorium on the open release of GE trees, and was written in response to the INF-6 background document, to highlight areas of particular relevance and to point out areas where information has not been included or considered.
Le géant de la pâte à papier Riau Andalan Pulp and Paper (RAPP), qui opère dans la province de Riau, a demandé à l’Institut indonésien des écolabels (LEI) un certificat de gestion forestière pour ses plantations. Les ONG de Riau et plusieurs ONG nationales et régionales s’opposent catégoriquement à cette demande pour les raisons suivantes :
La BAD a prêté plus d’un milliard de dollars à des projets forestiers depuis 1997, date du premier de ces projets. La plupart des projets récents financés par la Banque ont été considérés comme « partiellement réussis  ou non réussis ». La Banque reconnaît qu’il y a eu « des problèmes dans la planification et la mise en œuvre » et que « ses investissements dans le secteur [forestier] ont eu un effet positif minimal sur la dégradation et la disparition des forêts ». Même cet « effet positif minimal » est le résultat d’avoir défini les plantations comme des forêts.
En Indonésie comme ailleurs, le principal problème que comportent les projets de plantation de palmier à huile est de nature foncière. En occupant de grandes étendues de terres communautaires où l’on plantait auparavant des cultures commerciales et où l’on récoltait des plantes médicinales et des matériaux de construction, les plantations de palmier à huile en régime de monoculture portent atteinte aux droits et aux moyens de subsistance des populations locales.
L’entreprise ENCE de fabrication de pâte à papier possède en Espagne et en Uruguay des plantations d’eucalyptus certifiées par le FSC. Une partie de ces plantations (12 000 hectares réparties en plus de 200 parcelles) se concentrent dans le Nord-Est de l’Espagne (Galice, Asturies et Cantabrie) et sont gérées par NORFOR, l’une de ses filiales.
Une étude récemment publiée sur le libre échange et les droits des cultivateurs de caoutchoutier de la Thaïlande (Rights of rubber farmers in Thailand under free trade), faite par Mme. Sayamol Kaiyoorawong et Mme. Bandita Yangdee, analyse dans le détail le problème de l’affaire du caoutchouc et de ses acteurs dans ce pays.
Depuis qu’il est devenu un parc national en 1993, Mount Elgon a été le théâtre de graves conflits territoriaux. Les paysans ont été expulsés du parc en 1993, puis en 2002. La zone environnante a une forte densité de population et les agriculteurs n’ont d’autre choix que de retourner dans le parc pour faire leurs plantations. Il y a eu des éclats de violence entre le service ougandais responsable de l’administration du parc (UWA) et les paysans qui essaient de gagner leur vie.