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L’Assemblée législative nationale (ALN) établie après le coup militaire de l’année dernière en Thaïlande et qui doit être dissoute après les élections générales du 23 décembre, a approuvé sur son lit de mort le tant attendu projet de loi sur les forêts communautaires. Pourtant, au lieu de consolider les droits constitutionnels de toutes les communautés de gérer leurs zones boisées, l’ALN a choisi d’exclure celles qui habitent à l’extérieur des « zones de conservation » de la participation à la gestion des forêts.
La forêt doit disparaître, voilà ce que semblent dire les différents instruments créés en Colombie pour le secteur forestier. Pourtant, la plupart d’entre eux fixent des objectifs de conservation et de protection.
Avec des discours sur le développement durable et le salut des pauvres derrière lesquels se cache l’idéologie du grand capital, les géants de la pâte avancent sur l’État de Rio Grande do Sul. Avec leur capital, ils financent des campagnes électorales, paient pour une publicité trompeuse et manipulent à leur gré les pouvoirs publics.
L’invasion des territoires des populations locales par le projet agro-industriel d’Aracruz Celulose S.A., établi en Espírito Santo dans les années 1960 et 1970, a causé d’énormes pertes matérielles et symboliques aux peuples indigènes et quilombolas, dont certaines sont irrécupérables.
Entre les années 2001 et 2005, on pouvait acheter aux États-Unis des panneaux de contreplaqué fabriqués par Pizano S.A., l’une des plus grandes entreprises forestières de la Colombie. Ces panneaux étaient faits en partie avec du bois de plantations certifiées par le FSC (Forest Stewardship Council) ; le reste du bois provenait des forêts naturelles du Nord-Est de la Colombie, où la guérilla, les paramilitaires et l’armée se battaient pour le contrôle du territoire et de ses ressources naturelles. Ces panneaux de contreplaqué étaient ensanglantés.
Pour essayer de décourager l’utilisation de sacs en plastique, le gouvernement du Kenya a appliqué, il y a quelques mois, un impôt de 120 % sur les plastiques. Bien que cet impôt puisse paraître favorable à l’environnement, il pourrait avoir sur ce dernier des effets très graves. Parmi les bénéficiaires de la décision figure l’entreprise semi-étatique Pan African Paper Mills.
Depuis des années, le WRM fait connaître les répercussions sociales et environnementales de la monoculture d’arbres, mais nous n’avions pas d’informations sur le premier maillon de la chaîne : les pépinières où sont produits les millions de semis destinés à la plantation. À présent, une enquête vient d’être terminée concernant les conditions de travail et l’usage de produits agrochimiques toxiques dans les pépinières des deux principales entreprises forestières certifiées en Uruguay par le Forest Stewardship Council – FSC : Eufores (Ence – Espagne) et FOSA (Metsa Botnia – Finlande). (1)
Fin juillet, des incendies de forêt ont ravagé une partie du Swaziland et de l’Est de l’Afrique du Sud, faisant une vingtaine de victimes, tuant des milliers de têtes de bétail et d’animaux sauvages, réduisant des foyers en cendres et détruisant des champs et des plantations. Dans les deux pays, les pompiers et le personnel de secours ont été débordés. C’était une véritable catastrophe.
Documento de posición del Sur Global sobre Soberanía Alimentaria, Soberanía Energética y la transición hacia una sociedad post-petróleo Quito, Setiembre 2007
Nota que da cuenta de la indudable existencia de grúpos indígenas nómadas en aislamiento voluntario en la Amazonía sur oriental del Perú - Intendencia de Áreas Naturales Protegidas, Lima, setiembre 2007 Descargar como pdf
Les études consacrées à la sécurité et la santé des travailleurs dans les plantations forestières sont rares dans le monde entier ; en général, ce secteur reste englobé dans celui, plus large, de la foresterie industrielle, qui comprend également les activités de coupe ou d’exploitation de bois dans les forêts.