Articles de bulletin

À l’heure actuelle, le secteur minier est un des principaux moteurs du système économique mondial. Dans plusieurs pays, les cas d’expropriation de populations autochtones se multiplient, y compris la perte de territoires, la désintégration des liens de solidarité des collectivités, la contamination de territoires et de sources d’eau, l’exploitation intensive des travailleuses et travailleurs, en plus de la criminalisation des groupes qui osent s’opposer aux grandes sociétés privées.
Bien des jolis produits qu’on trouve dans les supermarchés des principales villes du monde cachent des histoires jamais racontées. Derrière les beaux «labels verts» de la certification, la grande quantité de papier qui les enveloppe et le contenu même de ces produits, il y a une histoire à raconter sur la consommation et la pollution de l’eau.
Le modèle économique de surproduction et de surconsommation touche directement l’accès des populations locales à l’eau potable et aux moyens de subsistance. On est en train d’usurper l’eau, essentielle à la vie et considérée comme sacrée par beaucoup de peuples traditionnels.
En considérant l’eau comme une ‘ressource’, nous sommes poussés à ne pas voir l’ensemble: les cycles vivants.
De grands volumes d’eau sont détournés par des voleurs «silencieux» qui opèrent vingt-quatre heures par jour, trois cent soixante-cinq jours par an. Les coupables sont les plantations d’arbres en régime de monoculture, mais comment les arbres plantés peuvent-ils se comporter de façon si différente des forêts naturelles?