Bois
Des monocultures d’arbres à grande échelle, équiennes et gérées de manière intensive pour la production de bois d’œuvre, se sont étendues dans les terres fertiles des communautés. Elles ont détruit des forêts et des prairies, notamment en Amérique latine, en Asie et en Afrique australe et orientale. Les espèces utilisées sont exotiques et à croissance rapide. Il s’agit notamment de variétés d’eucalyptus, de pin et de teck.
L’accaparement de terres au Brésil constitue un exemple clair de crime organisé et de vol de terres des petits agriculteurs et agricultrices.
Le gouvernement indonésien a approuvé la très critiquée « loi omnibus » en affirmant qu'il est « crucial d'attirer les investissements et de créer à terme des emplois ». Cette loi constitue une attaque directe contre les territoires et les communautés qui résistent à la destruction croissante qui se poursuit depuis des décennies en Indonésie. (Disponible en indonésien).
En juin 2019, un rapport de la BAD et du WWF Kenya a lancé un appel aux agences de financement du développement, principalement européennes, et à la Banque mondiale, pour qu'elles fournissent une aide financière à un nouveau fonds destiné à financer 100 000 hectares de (nouvelles) plantations d'arbres, afin de soutenir le développement potentiel de 500 000 hectares de plantations en Afrique orientale et australe.
Disponible uniquement en anglais et portugais.
Les plantations à grande échelle de la New Forests Company (NFC), basée au Royaume-Uni, ont été et sont synonymes de violence, d'expulsions forcées et de misère pour des milliers d'habitants de Mubende, en Ouganda.
Plusieurs plantations de pins ont été converties en plantations d'eucalyptus sans autorisation. Des données obtenues sur plus de 75 ans pour vérifier l'utilisation de l'eau dans les plantations d'arbres démontrent que les eucalyptus utilisent 30 à 50 % plus d'eau que les pins.
Organisations, réseaux et mouvements célèbrent la résistance etfont entendreleurs voix afin d’exiger que soit arrêtéel’expansion des plantations industrielles d’arbres.
Disponible uniquement en anglais et espagnol.
Une des tactiques utilisées par le groupe papetier pour continuer d’étendre ses plantations d’eucalyptus au Brésil consiste à se présenter comme une entreprise qui pratique la « conservation » et la « restauration ».
Missão Tabita et le WRM ont reçu des lettres de la société de plantations Portucel et de l’organisation ORAM en réponse à un article publié dans le bulletin du WRM, en alléguant que cet article contenait des faussetés. Cependant, ni Portucel ni l’ORAM ont pu démontrer que les informations publiées sont fausses.
Cette publication WRM cherche à alerter les groupes communautaires et les activistes sur l’offensive menée par les entreprises pour lancer une nouvelle vague d’expansion des plantations industrielles d’arbres. Télécharger les ici.