Articles de bulletin

En République démocratique du Congo (RDC), Conservation International (CI) est en train de soutenir un projet pilote REDD (Réduction des émissions dérivées du déboisement et de la dégradation des forêts), financé par la compagnie de divertissements Walt Disney. Le projet est mis en œuvre dans les réserves naturelles de Tayna et de Kisimba-Ikobo. Il s’agit d’un des premiers projets dans la région.
Les mangroves du monde entier subissent un processus de destruction très important, bien souvent à cause de l’action des entreprises d’élevage de crevettes, mais aussi du fait d’autres activités prédatrices comme l’exploitation du pétrole.
La mangrove est un écosystème unique qui présente une incroyable diversité biologique : oiseaux migrateurs, animaux marins et reptiles, en plus des espèces végétales associées. Elle fonctionne comme un système naturel de traitement des eaux ; en tant que frayère, elle fournit aux communautés locales des ressources diverses qui, directement ou indirectement, leur permettent de se nourrir et de gagner leur vie.
Le rôle que jouent les mangroves et plusieurs écosystèmes côtiers (marais salants, prairies marines, forêts de varech et zones humides) dans le stockage de carbone est devenu évident.
La mangrove est un écosystème riche et fragile qui dépend d’autres écosystèmes voisins: les fleuves et les marais salants. À son tour, la santé de la mer et des récifs coralliens dépend de la santé de la mangrove. Tout est connecté.
La région du Brésil, et peut-être du monde, où la monoculture d’eucalyptus et la production de cellulose s’étendent le plus rapidement, se trouve dans l’État de Mato Grosso do Sul, spécifiquement dans la microrégion de Três Lagoas.
L’engouement de l’industrie forestière pour augmenter ses bénéfices a conduit à une homogénéisation croissante des cultures d’arbres destinés à la production de bois et de pâte à papier.
Wikipédia – l’encyclopédie collective libre – est de plus en plus une référence, même dans le domaine universitaire. Nous pouvons y donner notre avis et manifester notre opposition chaque fois que les plantations d’arbres en régime de monoculture sont appelées forêts. Mais nous pouvons aussi intervenir dans d’autres forums : émissions de radio et de télévision, livres d’enseignement, bulletins d’information, magazines, et ainsi de suite. Même dans les discussions informelles ! À toutes les occasions. Il suffit d’être attentif !
L’engouement de l’industrie forestière pour augmenter ses bénéfices a conduit à une homogénéisation croissante des cultures d’arbres destinés à la production de bois et de pâte à papier.
Une des activités d’exploitation des ressources naturelles qui produit le plus d’effets négatifs et qui, en même temps, génère le plus de bénéfices est l’industrie minière. C’est peut-être pour cela que les plus grandes entreprises mondiales du secteur se font concurrence, non seulement pour les réserves minérales, mais aussi pour le degré de perfection avec lequel elles travaillent sur l’imaginaire populaire pour être considérées comme des exemples de « durabilité ».
Face à l’augmentation des prix des matières premières et à l’accaparement de certains minéraux par certaines économies émergentes, l’Europe aiguise ses griffes. Les pays du Sud qui contiennent une grande quantité de richesses sont, comme toujours, les grands perdants, en particulier leurs populations.
Il est évident que l’activité minière peut représenter une menace pour l’intégrité des forêts. L’élimination de la végétation superficielle et le nettoyage des sols pour avoir accès aux minerais souterrains a des répercussions évidentes qui, très fréquemment, sont de longue durée. Les dégâts provoqués en surface par les mines mêmes, avec l’érosion et le colmatage correspondants, se voient aggravés par les tas de résidus, les déversements de déchets liquides, les travaux miniers associés, les nappes phréatiques altérées et les changements chimiques locaux.