Ce mois-ci, une nouvelle session des pourparlers de l’ONU sur le changement climatique, la première après la conférence de Cancún de décembre dernier, a eu lieu à Bangkok. Les discussions portaient sur de nombreuses questions au sujet desquelles on n’était pas arrivé à un accord à Cancún.
Les options proposées allant de mal en pis, les organisations de femmes ont élevé la voix pour réclamer avec force des solutions réelles.
Articles de bulletin
Le terme « forêt épuisée » provient d’une proposition très discutée faite par le Brésil au cours des pourparlers de la CCNUCC qui ont eu lieu à Poznan. L’intérêt du Brésil à modifier le Mécanisme de développement propre (MDP) pour y inclure les « forêts épuisées » est dû au fait que cela permettrait au MDP d’accorder, dans le cadre du Protocole de Kyoto, des crédits pour reboiser des forêts qui ont été surexploitées au point de les « épuiser » et qui, sans cet apport d’argent supplémentaire, ne seraient pas replantées.
Le WRM dénonce depuis longtemps la définition de forêt que donne la FAO. Nous croyons que cette définition est, en fait, une cause indirecte de la déforestation. En effet, en considérant les forêts comme de simples « terres d’une superficie minimale de 0,5 ha portant des arbres d’une hauteur d’au moins 5 mètres, dont le houppier couvre plus de 10 % de la surface, ou des arbres qui peuvent atteindre cette hauteur à maturité » [*], la FAO permet de considérer comme des forêts les plantations industrielles d’arbres.
Pendant la dernière décade, à une époque de changements climatiques chaque fois plus visibles, les grandes entreprises, les banques et les gouvernements parlent beaucoup de promouvoir des projets d’énergie « propre ». Il s’agit des formes de production d’énergie qui ne s’appuient pas sur les combustibles fossiles.
Ainsi, dans plusieurs pays on est en train de reprendre et d’élargir, par exemple, les projets de production d’énergie nucléaire.
Par une chaude journée de mai, un paysan laotien du nom de Bounsouk regarde la vaste étendue d’eau qu’il a devant lui, le réservoir de 450 kilomètres carrés derrière le nouveau barrage Nam Theun 2. Au fond de ce lac se trouve la terre où autrefois il vivait, plantait du riz, élevait des buffles et cueillait dans la forêt des fruits, des baies, des plantes médicinales et des épices. À présent il n’y a là que de l’eau, de l’eau partout.
Un complexe de deux retenues et la déviation du fleuve Xingú dans la portion qui traverse l’État de Pará, un coût de plus de 16 000 millions de dollars, 516 km2 de forêt amazonienne inondés, 1522 km2 de terres boisées affectées, entre 100 et 140 km2 asséchées, un changement dans l’écologie fluviale, introduction d’espèces de poissons étrangères et extinction d’espèces autochtones, perte de biodiversité qui est la source des aliments et des revenus de millions de personnes dans l’Amazonie, 30 zones indigènes habitées par plus de 13 000 personnes de 24 villages indigènes directement ou indire
Cause et conséquence d’un barrage
Indonesia: Since April 2005, two companies involved in the building of a mega-dam in Indonesia, both owned by the a former Vice President of Indonesia, have been compulsory purchasing land from people around the Sulewana river in Poso, Central Sulawesi to make way for the construction and the displacement it will cause.
The project, known as, Poso II will affect the lives of up to 2,000 people. Residents of Peura Village are attacked by police officers as they try to prevent construction access.
Les problèmes associés aux grands barrages hydroélectriques ne sont pas nouveaux dans le bassin du Mékong. Le Mékong prend sa source dans l’Himalaya tibétain, se faufile à travers la province de Yunnan dans le Sud de la Chine, traverse une petite partie de la Birmanie, ensuite le Laos où il forme sur des kilomètres la frontière entre ce pays et le Nord-Est de la Thaïlande, et coule ensuite vers le sud en traversant le Cambodge jusqu’à son delta au Vietnam.
Cela fait bien des années que le WRM dénonce comme inacceptable le fait de certifier des plantations industrielles d’arbres. La cible principale a été le FSC, car il se présente au monde comme le label le plus sûr et le plus respecté qui existe pour les produits dérivés du bois, et s’enorgueillit même de compter parmi ses membres plusieurs organisations non gouvernementales.
Dans le système de certification de projets, tout peut finir par recevoir un « label vert », pour peu que certaines formalités soient respectées.
Las empresas que promueven el monocultivo de árboles en gran escala no buscan el sello del FSC solo para valorizar su producto final. Existen empresas que usan el FSC con un objetivo bien específico y bien diferente: obtener la certificación para vender créditos de carbono. Es el caso de la empresa Plantar S/A en el estado de Minas Gerais, Brasil.
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