Articles de bulletin

Nous vous rappelons que nous sommes dans Facebook, à l'adresse https://www.facebook.com/WorldRainforestMovement . Vous y trouverez, entre autres choses, les photos de la dernière réunion internationale du WRM et celles de la sortie sur le terrain, ainsi que toutes les nouveautés qui alimenteront le site.  
La monoculture à grande échelle pour la production d'aliments a été introduite en même temps que les « paquets technologiques » de la « révolution verte » qui, au fil des ans, ont empoisonné et appauvri la diversité biologique. Cela a touché surtout les femmes parce que, dans beaucoup de communautés du monde, elles sont les principales responsables de la santé, de l'approvisionnement en eau et de la production d'aliments, et que toutes ces activités sont étroitement liées à la conservation de la biodiversité.
En Afrique circule depuis des années l'histoire d'une femme malienne appelée Nyéléni, qui défia le pouvoir patriarcal dans le domaine de l'agriculture, une activité considérée comme uniquement masculine. En plus d'être supérieure aux hommes dans de nombreuses compétences agricoles, Nyéléni réussit à vaincre l'aridité du territoire et à domestiquer des produits agricoles tels que le fonio et le samio, ce qui lui permit d'alimenter toute la population du Mali
« Je viens d'une famille qui considère les semences comme sacrées. Au temps de mon père, les voisins pouvaient dormir tranquilles, parce qu'ils savaient qu'il avait des semences en réserve. » (Un agriculteur familial de Paraíba)
Des centaines d'hommes et femmes indigènes, de pêcheurs et de riverains ont occupé, le 27 octobre, le chantier d'un des projets hydroélectriques les plus grands du monde : le barrage de Belo Monte, dans l'État brésilien de Pará, qui aura des répercussions dévastatrices pour la vie de la population locale. La durée de l'occupation est indéterminée.
Le 16 août dernier nous avons perdu notre cher collègue Ricardo Carrere. Encore abasourdis par la disparition d’un grand camarade et ami, nous constatons cependant de l’importance de l’héritage qu’il nous a laissé.
Ricardo Carrere est mort dans les premières heures du 16 août 2011. Il souffrait depuis quelque temps de cancer du poumon, mais il avait souhaité rester aussi discret que possible sur l’évolution de sa maladie. Tout s’est accéléré en quelques jours ; la triste nouvelle nous a pris tout à fait au dépourvu.
Le 21 septembre, plusieurs activités seront coordonnées dans le monde entier pour célébrer le Jour international de lutte contre les plantations d’arbres.
Au cours des 5 ou 6 dernières années, le thème des forêts a repris de l’intérêt dans le domaine international, mais il l’a fait d’une façon très particulière : par le biais du débat sur la manière de conserver le plus possible du carbone qu’elles renferment. La réduction des émissions de carbone qui découlent du déboisement et de la dégradation des forêts a été l’objectif des politiques élaborées dans les conférences mondiales sur le climat, qui ont mis l’accent sur un mot rare et peu compréhensible pour beaucoup de personnes : REDD ou, plus récemment, REDD+.
Le monde est attrapé dans une grave crise climatique comme résultat de la forte augmentation dans l’atmosphère de gaz d’origine anthropique (c’est-à-dire, produits par l’homme), qui provoquent une élévation dangereuse de la température, ce qu’on appelle réchauffement planétaire. Or, s’il s’agit d’un processus « global », ses causes n’ont pas été si « globales » que cela. Tous les êtres humains ne sont pas coupables de cet état des choses, et ceux qui ont le plus contribué au problème – les pays industrialisés du Nord – n’en assument pas la responsabilité.
En 1999, quelques années avant le lancement du mécanisme REDD, un des premiers projets liés au carbone dans les régions forestières du monde avait déjà pris naissance. Il s’agit d’un projet commun de l’ ONG brésilienne SPVS (Sociedade de Pesquisa em Vida Selvagem e Educação Ambiental) et de l’ONG nord-américaine TNC (The Nature Conservancy). Le projet se déroule sur le littoral de l’État de Paraná, dans la région Sud du Brésil, plus spécifiquement dans les localités d’Antonina et de Guaraqueçaba.