Articles de bulletin

Le Programme de coopération économique pour la sous-région du Grand Mékong lancé dans les années 1990 a relié entre elles les économies de six pays, dans le but d’accroître le flux d’investissements depuis des pays doués d’un pouvoir économique considérable, comme la Chine, la Thaïlande et le Vietnam, vers les pays voisins, tels que le Laos et le Cambodge, qui ont une politique de ‘portes ouvertes’ à l’égard des entreprises étrangères. Au cours des 4 ou 5 dernières
Devant le siège de la conférence sur le changement climatique, à Pozna•, les Amis de la Terre ont organisé ce matin une manifestation contre le financement de la Banque mondiale des centrales électriques fonctionnant au charbon. Des personnages de la Banque mondiale vêtus de noir et se déplaçant sur des échasses luttaient contre des ours polaires en leur
Pour les peuples qui luttent pour leurs droits dans les régions boisées, le changement climatique semble très éloigné de leurs préoccupations immédiates. Pourtant, qu’ils le sachent ou non, ces peuples comptent parmi les protagonistes les plus importants et engagés quand il s’agit de protéger le climat de la Terre.
Le modèle de développement actuel est basé sur des modes de production, de commercialisation et de consommation à grande échelle, et les activités qui le sous-tendent sont elles aussi à grande échelle et essentiellement intensives. Ce sont elles qui ont provoqué le problème le plus grave qui menace l’humanité distraite : l’augmentation de la concentration dans l’atmosphère de gaz à effet de serre, responsables du changement climatique.
En Colombie, l’État se sert de la criminalisation des organisations sociales et populaires comme moyen de répression destiné à imposer les agro-industries du marché mondial, les travaux d’infrastructure ou l’extraction de ressources naturelles, avec des coûts humains, sociaux et environnementaux très élevés.
La forêt tropicale de la RDC – la deuxième du monde en étendue – est en train de disparaître à cause de l’exploitation forestière. D’après un rapport de The Guardian [1], cette industrie est aujourd’hui dominée par une dizaine de grandes sociétés, presque toutes européennes, qui y possèdent de vastes concessions : les propriétaires de Trans-M sont libanais ; un autre groupe, qui contrôle près de 15 millions d’acres, appartient aux frères Trinidade, qui sont portugais ; la famille nordaméricaine Blattner possède plus de 2 millions d’acres ; le groupe allemand Danzer en a 5 millions.
Le 17 décembre 2001, au moyen de la Résolution R-578-2001-MINAE et de façon tout à fait furtive, le ministère de l’Environnement et de l’Énergie du Costa Rica (MINAE) a accordé à Industrias Infinito S.A., filiale de la société transnationale canadienne Vanesa Ventures, la concession d’exploitation d’une mine à ciel ouvert pour extraire de l’or par la technique de la lixiviation au cyanure.
« Le Mékong est peut-être plus important pour les gens qui habitent autour de lui que tout autre fleuve de la terre », a écrit Fred Pearce dans son libre sur les fleuves du monde, When Rivers Run Dry. Chaque année on pêche dans le Mékong environ deux millions de tonnes de poisson, un volume que seul l’Amazone dépasse. Au Cambodge, soixante-dix pour cent des protéines que consomment les paysans proviennent du poisson. Le Mékong possède aussi une grande diversité que, cette fois encore, seul l’Amazone dépasse : environ 1 300 espèces de poissons.
Le 15 octobre, le président de la République Rafael Correa Delgado et quatre ministres d’État ont pris le décret nº 1391 qui réglemente l’aquaculture industrielle de la crevette.
Les Vangujjars, une tribu nomade bien définie qui possède un très riche patrimoine culturel, vivent disséminés dans les forêts des montagnes de l’Uttrakhand, en Inde, depuis trois siècles. Ils maintiennent leur style de vie nomade et voyagent avec leurs buffles entre les hauts sommets de l’Himalaya en été et les zones basses en hiver. Ils ont toujours été les mal-aimés des gouvernements successifs de l’Uttar Pradesh ou l’Uttrakhand mais, à partir d’octobre 2008, les attaques contre eux sont devenues plus évidentes et intenses.
L’entreprise minière italo-argentine TERNIUM prévoit d’affecter à l’extraction de minerai de fer près de 2 000 hectares de forêt tropicale dans la municipalité de Coahuayana de l’État de Michoacán, dans le Sud-Ouest du Mexique. Entre autres choses, cette activité priverait d’eau toute la municipalité, où habitent quinze mille personnes.