Les membres des Amis de la Terre Afrique, Ghana, Togo, Sierra Leone, Afrique du Sud, Nigeria, Maurice, Tunisie et Swaziland, se sont réunis pendant cinq jours à Accra, au Ghana, pour examiner les problèmes auxquels se heurte l’environnement africain, et se sont penchés en particulier sur l’actuelle crise alimentaire et sur les agrocarburants dans le continent.
Articles de bulletin
Depuis 1990, on constate, dans les pays d’Afrique centrale, le développement des programmes visant à démontrer la possibilité d’une gestion plus efficace des aires protégées en approches participatives. Cette préoccupation repose sur trois motivations principales:
– la certitude sinon d’un échec, du moins des limites des politiques d’exclusion de certains acteurs, pourtant parmi les plus importants, dans la gestion des espaces protégés ;
– la recherche des relais à ces politiques;
Il est difficile d’analyser la question des droits autochtones en Afrique sans s’engager dans la question de la constitution des États, et il est impossible d’analyser cette dernière sans considérer ses douteuses origines. La colonisation de l’Afrique, marquée par la domination et l’annexion du territoire, fut organisée par Léopold, roi de la Belgique, et Bismarck, chancelier de l’Allemagne.
Selon le ministre de la Technologie chinois, Wan Gang, les Jeux olympiques de Beijing vont susciter la libération dans l’atmosphère de près de 1,18 million de tonnes de carbone, « en partie parce que de nombreux athlètes et spectateurs voyageront sur de longues distances ». Néanmoins, nous n’avons pas à nous en inquiéter, car les autorités chinoises affirment que les Jeux olympiques seront « pratiquement » neutres en carbone.
Ce mois-ci le parlement brésilien a donné le caractère de loi à la mesure provisoire nº 422, qui fait passer de 500 à 1 500 hectares la superficie que l’on peut donner en concession en Amazonie, pour l’affecter à l’activité rural, sans passer par l’appel d’offres. Jusqu’à vingt pour cent de la surface de la concession peuvent être déboisés.
Au Guatemala comme dans d’autres pays du Sud, les communautés indigènes et l’environnement paient très cher l’expansion des agrocarburants, qui s’accompagne de déboisement, de déplacements forcés, de menaces, d’arrestations illégales et même de meurtres.
L’organisation Salva la Selva dénonce une situation qui dure depuis trois ans dans une zone dénommée « Finca de los Recuerdos » où l’entreprise Ingenio Guadalupe a défriché des terres indigènes pour y établir des plantations de canne à sucre destinées à la fabrication d’éthanol.
Dans le bulletin du WRM du mois dernier nous rappelions la longue lutte des populations du Sarawak pour leurs forêts et, en particulier, les blocages de routes qu’elles ont organisés pour empêcher l’entrée des camions débardeurs dans leurs territoires.
Les 8, 9 et 10 juillet la Confédération paysanne du Pérou et la Confédération nationale agraire, auxquelles sont venues se joindre de nombreuses organisations indigènes et paysannes, ont organisé une grande manifestation dans tout le pays, laquelle a coïncidé avec une grève générale nationale convoquée par la Centrale générale des travailleurs du Pérou (CGTP).
Les mangroves sont les forêts tropicales des bords de mer. En Asie, en Afrique, en Océanie, aux Amériques et aux Caraïbes, de larges bandes côtières tropicales et subtropicales sont bordées de mangroves, dont on estime qu’elles couvraient autrefois une surface d’au moins 32 millions d’hectares. Aujourd’hui, il n’en reste que moins de 15 millions d’hectares, moins de la moitié de la surface originelle.
Les plus de 170 activistes qui se sont réunis à Bangkok du 12 au 14 juillet dernier ont durement critiqué les gouvernements et les entreprises pour leur échec à réduire les émissions de gaz à effet de serre. Ils ont réclamé la « justice climatique » et une « réorientation fondamentale de l’ordre mondial actuel » pour résoudre la crise climatique. Parmi les participants à la conférence figuraient des pêcheurs et des agriculteurs, des peuples des forêts et des peuples autochtones, des femmes, des jeunes, des travailleurs et des activistes non gouvernementaux de 31 pays.
Quand on analyse les processus de destruction de l’environnement, on trouve en général une série de causes, que l’on classe en causes directes et causes sous-jacentes. Par exemple, une cause directe de la destruction des forêts est leur transformation en plantations de soja (Brésil, Paraguay), de palmier à huile (Indonésie, Malaisie, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Colombie), de pins (Chili), d’eucalyptus (Brésil, Équateur).
Nous avons produit une vidéo de 10 minutes (en anglais) sur les impacts de l’industrie papetière. Nous espérons qu’elle sera utile à ceux qui font campagne contre la surconsommation de papier et qu’elle permettra d’établir des liens entre ces campagnes et les luttes des populations contre l’expansion des plantations d’arbres et des usines de pâte dans le Sud.
La vidéo est disponible sur : http://www.wrm.org.uy/Videos/Paper_Consumption.html
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